Connect with us

Hi, what are you looking for?

Actualités

Département d’État Américain : Environ 1000 prisonniers haïtiens souffrent de malnutrition aiguë

Département d'État Américain : Environ 1000 prisonniers haïtiens souffrent de malnutrition aiguë

Département d’État Américain : Environ 1000 prisonniers haïtiens souffraient de malnutrition aiguë, en 2020

Dans son rapport sur la violation des droits humains en Haïti durant l’année 2020, le département d’État américain a présenté, entre autres, la situation dramatique des détenus. Surpopulation, malnutrition, insalubrité,  manque de personnel adapté, climat de violence, dans tout le pays, souligne ce rapport,  « les prisons et les centres de détention mettent en danger la vie des détenus.  »

Environ 1000 détenus du système pénitentiaire souffraient de malnutrition aiguë. L’accès des prisonniers à une alimentation adéquate était problématique. La PNH était responsable de la livraison de nourriture aux prisons. Les observateurs des droits de l’homme ont signalé que les retards dans le versement des fonds et les paiements aux fournisseurs de nourriture sous contrat réduisaient le nombre de repas servis aux prisonniers.

« Les observateurs internationaux et locaux ont également signalé un manque d’hygiène de base, des soins de santé médiocres et des maladies d’origine hydrique au sein du système pénitentiaire. L’ONG Health through Walls a signalé que les conditions d’insalubrité et la surpopulation entraînaient des taux élevés de tuberculose et d’autres maladies transmissibles », lit on dans ce document.

La plupart des établissements de détention ne disposaient que de cliniques de base et manquaient de médicaments. Beaucoup n’avaient pas d’unités d’isolement médical pour les patients atteints de maladies contagieuses. Peu de prisons disposaient des ressources nécessaires pour traiter les situations médicales graves. Certains prisonniers très malades ont été soignés dans des hôpitaux en dehors des prisons, mais de nombreux hôpitaux étaient réticents à accepter des prisonniers comme patients car il n’existait aucun accord officiel entre le ministère de la Justice et le ministère de la Santé publique concernant le paiement des traitements.

Le département d’État souligne que la détention provisoire prolongée est restée « un problème grave. » En effet,  Selon le RNDDH, cité dans ce rapport, « les détenus provisoires constituaient (en 2020) 78 % de la population carcérale en octobre, contre 72 % à la même période en 2019. » Ce rapport explique que de nombreux détenus en détention provisoire n’ont jamais ete en contact avec un avocat, n’ont jamais comparu devant un juge.  Dans certains cas, les détenus ont passé des années en détention sans comparaître devant un juge.

Dans un tweet, l’Ambassade américaine souligne que les taux de détention préventive prolongée et la surpopulation carcérale en Haïti restent graves. « Beaucoup reste à faire »,  souligne l’ambassade qui affirme que le gouvernement Haïtien a autorisé le suivi des conditions des prisons par les organismes internationaux et ONG locales de défense des droits humains, et  réduit le nombre de détenus.

En savoir plus:

La France offre des bourses de stage d’été à des jeunes réalisateurs

Click to comment

Laisser un commentaire

Plus de contenu