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12 membres du congrès demandent à Joe Biden de sanctionner les bandits et des membres des secteurs public et privé qui financent l’insécurité en Haïti.
La congresswoman Sheila Cherfilus-McCormick de la Floride ainsi que 11 autres membres du congrès américain, dans une déclaration publiée le samedi 8 octobre, ont demandé au président Biden « d’imposer des sanctions en vertu du global Magnitsky act aux auteurs connus des actes de violences et aux entités des secteurs privé et public responsables du financement de l’insécurité en Haïti », allant jusqu’à annuler leur visas et geler leurs avoirs.
« Ces actes constituent des menaces importantes pour la sécurité nationale des États-Unis et de toute la région. En outre, les acteurs criminels doivent être placés sur la liste de surveillance des terroristes », avancent ces parlementaires.
Selon eux, il est essentiel que ces sanctions visent les oligarques, les élites politiques, les politiciens corrompus de haut niveau, les citoyens américains et les résidents américains qui financent les exécutions extrajudiciaires, la torture et les enlèvements de ressortissants haïtiens innocents et, dans certains cas, de citoyens américains.
Leurs actions, ajoutent-ils, ont conduit à une augmentation du flux de la migration irrégulière. Nous avons l’obligation de les empêcher de servir de forces déstabilisatrices tout en ayant la possibilité d’accéder aux institutions financières américaines et de passer librement leurs vacances aux États-Unis.
Par ailleurs, la députée a réitéré sa demande à l’administration Biden de retirer son soutien au Premier ministre de facto, le Dr. Ariel Henry, de nommer un envoyé spécial en Haïti, de prolonger et de redésigner le statut de protection temporaire (TPS), d’inviter les ressortissants haïtiens à demander la permission de réunir les familles haïtiennes (HFRP) et de mettre fin aux rapatriements dans le pays.