Plus de 140 journalistes ont été attaqués physiquement lors des manifestations aux États-Unis.
Les villes américaines s’embrasent après le meurtre de George Floyd, un Afro-Américain, par un policier blanc. Mais, des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, les témoins qui sont les journalistes sont parfois sortis victimes.
Selon le site Press Freedom Tracker, plus de 140 journalistes ont déjà été attaqués physiquement en une semaine durant les manifestations consécutives à la mort de George Floyd. La grande majorité 118 sont des victimes de la police et 25 le sont par des protestataires.
Au moins 33 d’entre eux ont été arrêtés. Un journaliste de CNN a même été arrêté en plein direct ainsi que aon équipe de tournage. Parmi les journalistes interpellés on retrouve aussi un reporter d’un quotidien local du New Jersey, Gustavo Martinez Contreras, ou Bridget Bennett, photographe indépendant pour l’AFP, à Las Vegas, relâché, mais convoqué au tribunal fin juillet.
Dans plusieurs villes ou États, des élus ont pris position contre ces dérives. Mais pour beaucoup, ces attaques répétées sont le fruit d’un climat alimenté par le président américain, qui accuse quotidiennement la presse.
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