Après des jours d’émeutes, le bilan des violences au Chili fait état de 15 morts. En vue de mettre fin à la situation de violences qui règne au Chili, le président Sebastian Piñera a annoncé, dans la soirée du lundi 21 octobre 2019, qu’il va dialoguer avec l’opposition pour adopter un « accord social » afin d’améliorer la vie des Chiliens.
Alors qu’un couvre-feu est entré en vigueur pour la troisième nuit consécutive à Santiago, Sebastian Piñera a promis, dans cette annonce, sans donner plus de précisions, qu’il va entre autres baisser le prix des médicaments et entreprendre des réunions avec les représentants de l’opposition dans les prochains jours.
Malgré les annonces du président Chilien, le mouvement social ne semble pas affaiblir pour autant dans ce pays de l’Amérique du Sud. De nouveaux mouvements de mobilisation sont prévus, ce mardi 22 octobre 2019, dans la capitale chilienne, Santiago.
Dans leur liste de revendications, les chiliens ont réclamé moins d’inégalités sociales, une meilleure santé publique, une meilleure éducation. Selon eux, tout est privatisé dans le pays. Leurs salaires sont très bas. 70% d’entre eux gagnent moins de 700 dollars.
En déclarant le week-end écoulé que : « nous sommes en guerre contre un ennemi puissant », le président Chilien Sebastian Piñera a reconnu, dans son annonce du lundi 21 octobre, qu’il avait eu des mots durs dans ses propos.