Nouvelles séries de sanctions à l’encontre du président du Venezuela Nicolas Maduro. Les délégués de 15 pays, membres du TIAR dont Haïti ont convenu mardi d’interdire à 29 Vénézuéliens dont Maduro lui-même de voyager à l’intérieur de leurs frontières.
Selon le journal Reuters, cette mesure vise à forcer le président socialiste à quitter le pouvoir.
Outre 8 hauts-gradés de l’armée vénézuélienne, cette liste comprend des alliés de Maduro tels que le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza, le ministre de la Défense Vladimir Padrino, la vice-présidente Delcy Rodriguez et Diosdado Cabello, le numéro 2 du parti socialiste au pouvoir.
Parmi les signataires de cette disposition figurent l’Argentine, le Brésil, les États-Unis, la Colombie, le Chili, le Pérou, Haïti, la République Dominicaine, Panama, entre autres. Ils sont tous signataires du Traité interaméricain d’assistance réciproque (TIAR), accord qui réclame une défense mutuelle entre les membres de l’Organisation des États américains (OEA)
Rappelons qu’en septembre dernier, le groupe a approuvé l’identification, la sanction et l’extradition de membres du gouvernement vénézuélien qui seraient impliqués dans des activités liées au blanchiment de capitaux, au trafic de drogue et au terrorisme.
En réaction à cette décision, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a déclaré que « la réunion de la TIAR a été un échec. Cela a été une réunion de marionnettes, de clowns », s’est-il exclamé dans un discours transmis à la radio et à la télévision.
Réagissant à cette décision, Hugo de Zela, l’ambassadeur du Pérou aux États-Unis et candidat au Secrétariat général de l’OEA a déclaré que « l’OEA devrait éviter les positions «extrêmes» face à des crises régionales comme celle au Venezuela ».
Également connu sous le nom de traité de Rio [ pour avoir été adopté dans cette ville en 1947, le TIAR peut prendre des mesures allant de la rupture des relations diplomatiques à l’utilisation de la force armée.