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Du 27 février au 26 mars, 17 membres de gangs dont “Ti Grèg” et “Makandal” ont été tués dans des opérations policières.
La Police nationale d’Haïti a présenté ce mardi le bilan de ses interventions menées du 27 février jusqu’au 26 mars 2024. Durant cette période, 17 membres de gangs dont “Ti Grèg” et “Makandal” ont été tués par des agents de la PNH. 17 armes à feu saisies et un véhicule a été confisqué par la Police, a souligné une note de l’institution policière.
En effet, la capitale haïtienne a connu un mois de violence de la fin du mois de février à la fin du mois de mars au cours duquel des gangs armés ont semé la terreur dans plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Pour contrecarrer ces individus armés qui se comportent comme des terroristes, plusieurs unités de la PNH ont été déployées. Pendant les interventions, les policiers ont tué 17 membres de gangs et saisi 17 armes à feu. “ des fusils de calibre 12, AK47, pistolets 9mm et M4 et un (1) véhicule ont été confisqués lors des opérations et interventions menées par la PNH du 29 février au 26 mars 2024”, a précisé la note de la police.
Par ailleurs, la Police nationale d’Haïti a souligné que ces opérations ont été menées à la suite des attaques perpétrées contre des institutions publiques et privées par des individus lourdement armés voulant, à tout prix, instaurer un climat de terreur dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Les gangs ont attaqué pendant cette période plusieurs commissariats, le local de la Banque centrale, l’aéroport international Toussaint Louverture, le Pénitencier national, le ministère de l’intérieur et plusieurs banques commerciales au niveau de la Croix-des-Bouquets et des entreprises à Delmas. Ces derniers jours, ils affrontent la police dans l’unique but de prendre d’assaut le Champ de Mars, une zone stratégique qui loge le palais national, le commissariat de Port-au-Prince, la base de l’UDMO, les ministères du commerce et du tourisme…
Cette note de la PNH a indiqué que le Commandant en chef de la PNH, M. Frantz Elbé, a passé des instructions formelles aux responsables des unités spécialisées de la PNH afin d’intensifier les opérations pour permettre aux citoyens de vaquer en toute quiétude d’esprit à leurs occupations.
Si les activités fonctionnent normalement dans plusieurs grandes villes du pays, la capitale haïtienne est partie en vrille depuis un mois. L’école ne fonctionne plus, quelques succursales de banques commerciales sont ouvertes, les activités au sein de l’administration publique sont paralysées, plusieurs rues sont désertées. Pour tenter de rassurer la population, la PNH a réitéré son engagement à poursuivre la lutte contre les gangs armés, tout en sollicitant, une fois de plus, la franche collaboration des membres de la population civile.