Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », disait Aimé Césaire. Voici l’éphéméride du de 19 Novembre 2020
19 Novembre 1803 :accord ratifiant la reddition du Cap
Cet accord entre les troupes révolutionnaires de Dessalines et les troupes françaises signé au lendemain de la défaite de ces dernières à Vertières ratifia la reddition de la ville du Cap, alors appelée Cap-Français et conduisit à la capitulation des forces françaises dans les régions non encore occupées par les troupes de Dessalines.
Le saviez vous ?
En 1978, le président Macías Nguema a changé la devise nationale de la Guinée équatoriale en « Il n’y a pas d’autre dieu que Macías Nguema » !
Francisco Macías Nguema fut le premier président de la Guinée équatoriale après son indépendance de la colonie espagnole, de 1968 jusqu’à son renversement et son exécution subséquente en 1979.
En 1978, le président Macías Nguema a changé la devise nationale de la Guinée équatoriale en «Il n’y a pas d’autre dieu que Macías Nguema» !
Le 7 mai 1971, Macías Nguema a promulgué le décret 415 qui lui a accordé tous les pouvoirs directs du gouvernement et des institutions, y compris les pouvoirs législatifs et judiciaires, ainsi que le cabinet ministériel.
Le 18 octobre 1971, la loi 1 a imposé la peine de mort aux personnes qui menacent le président ou le gouvernement. Insulter ou offenser le président était passible de 30 ans de prison. En 1972, il s’est proclamé président à vie de la Guinée équatoriale.
Les actions paranoïaques du président comprenaient l’exécution de tous ceux qui portaient des lunettes, il a interdisant l’utilisation du mot «intellectuel» et a ordonné de détruire tous les bateaux pour empêcher son peuple de fuir son règne, il a également interdit la pêche.
Macías Nguema était le centre d’un culte extrême de la personnalité, il a obligé tout le pays de l’appeler « Miracle unique de la Guinée équatoriale ». Et en 1978, il a changé la devise nationale du pays en « Il n’y a pas d’autre Dieu que Macías Nguema »
Le gouvernement de Macías Nguema a forcé des dizaines de milliers de citoyens à fuir dans la crainte de la persécution. Les intellectuels étaient une cible particulière. Au moins 101 000 personnes, sur une population estimée à 215 284 personnes à cette époque-là, soit près de 47% de la population, avaient fui le pays ou avaient été tuées.
Pensée du jour
La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler ! Coluche