L’Association des Industries d’Haïti (ADIH) exige en toute urgence un dialogue inclusif afin d’éviter d’éventuelles émeutes de la faim, des attaques effrénées et ciblées, et des guerres entre différentes franges de la société. »
L’Association lance un cri de désespoir face à la crise socio-politique et économique qui ronge le pays. En une semaine seulement, 2200 emplois ont été perdus dans le textile selon l’association qui, dans une note rendue publique ce 29 juin, se dit alarmée par cette situation et insiste une fois de plus sur la nécessité d’engager un dialogue inclusif , sans délai, afin d’éviter d’éventuelles émeutes de la faim, des attaques effrénées et ciblées, et des guerres entre différentes franges de la société.
L’ADIH, « est alarmée par l’allure que prend la crise socio-politique et économique que connaît le pays, qui se caractérise par : la dégradation de la situation sécuritaire, le manque de dialogue, la perte de contrôle progressive de certaines zones géographiques dont Martissant,
Bas Delmas, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, etc… »
L’Association déplore avec véhémence ces troubles qui plongent le pays dans un chaos sans précédent. « En effet, faute de moyens logistiques, sécuritaires et financiers un ensemble d’entreprises tombent en faillite et se trouvent dans l’obligation de renvoyer leurs personnels, plaçant ainsi des centaines de familles dans des conditions très précaires, aggravant la situation de pauvreté globale du pays. Car, la perte d’emplois constitue un frein à la reprise économique essentielle à tout développement durable », lit-on dans cette note.
« L’industrie Textile, le plus grand pourvoyeur d’emplois du secteur privé formel, qui a
perdu près de Cinq Mille (5,000) emplois, l’année dernière, avec la fermeture de H&H
APPAREL S.A. à Carrefour, ELANSIA S.A. et INTERAMERICAN WOVENS S.A. à Port-au-Prince, vient de perdre, encore une fois, Deux Mille Deux Cents (2,200) emplois cette semaine. D’autres usines risquent, incessamment, d’interrompre leurs activités, en raison de l’insécurité qui s’est fermement installée et la pénurie récurrente de carburant », s’inquiète L’ADIH.
L’association rappelle avoir exhorté le Gouvernement, dans une note de sympathies adressée aux victimes des actes de pillages, à prendre ses RESPONSABILITÉS pour le rétablissement de l’ordre et la paix dans le pays livré aux mains de gangs armés, devenus terroristes, semant la terreur au sein d’une population désespérée.
L’ADIH « insiste, exige, conjure, une fois de plus, qu’un dialogue inclusif soit engagé, sans délai, afin d’éviter d’éventuelles émeutes de la faim, des attaques effrénées et ciblées, et des guerres entre différentes franges de la société. »
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