Célébration du 26ème anniversaire du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes ( MCFDF)
Port-au-Prince , Haïti .- Le Ministère à la condition Féminine a célébré, ce lundi 09 Novembre 2020, ses 26 années d’existence. Une conférence de presse a été organisée au local dudit ministère, en vue de marquer cette date.
Au début de l’activité, une minute de silence a été observée en mémoire de l’élève Évelyne Sincère, « kidnappée, violée, torturée, assassinée et jetée sur une pile d’immondices. »
« Le ministère à la condition féminine est l’organe central de l’Etat chargé de concevoir, définir, orienter, appliquer et faire respecter les politiques publiques dans le domaine de la condition féminine et des droits des femmes. Ce Ministère a pour attribution principale d’oeuvrer à l’émergence d’une société égalitaire pour ses composantes des deux sexes, d’orienter la définition et l’exécution des politiques publiques équitables à l’échelle nationale », a déclaré la ministre, dans son discours de circonstance.
« De 1994 à 2020, l’institution a connu 16 administrations dont une par intérim », a fait savoir Monpremier tout en addressant une pensée spéciale à leur égard « pour avoir apporté leur propre pierre dans la construction de ce grand édifice. »
La ministre a aussi fait mention, dans son discours, de la fragilité qui a marqué, pendant un certain temps, l’institution qui a fait face à de nombreuses remises en question par des gens mal informés et par les tenants du pouvoir.
De son côté, le ministre de la Culture et de la Communication, Pradel Henriquez, a, dans une note, souhaité un joyeux 26ème anniversaire au Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes particulièrement à sa collègue Ministre, Mme Marie Ghislaine Monpremier.
« Ce Ministère né dans la mouvance du « Retour à la Démocratie », en 1994, prend naissance en effet, aux côtés de celui de la culture et de la communication, de l’Environnement, du MHAVE pour ne citer que ceux-là », lit on dans la note.
« Il s’agit de 26 ans de combat pour l’émancipation, l’autonomie des femmes, ainsi que le changement de leur condition d’existence », poursuit la note.
« Ce 8 novembre 2020 est donc une occasion pour renouveler l’engagement du Gouvernement dans cette bataille en faveur du changement de la condition de vie de la femme haïtienne incluant la lutte pour leur liberté économique », conclut la note.
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