En ce 29 mars, date marquant le 33e anniversaire de la constitution de 1987 amendée, l’Intégration de la Diaspora pour l’Émergence d’une Nouvelle Haïti (IDENH) appelle au respect des Droits inaliénables de la diaspora haïtienne établis par la loi mère.
À l’occasion de la célébration du 33e anniversaire de l’adoption de la constitution de 1987, le plaidoyer pour le respect des Droits politiques des haïtiens vivant à l’étranger refait surface. L’Intégration de la Diaspora pour l’Émergence d’une Nouvelle Haïti (IDENH) plaide pour le renforcement de l’inclusion et l’intégration de la diaspora dans les instances publiques pour le développement socio-économique
d’Haïti.
Dans un communiqué acheminé à Juno7, ce mouvement de la société civile revient sur les combats menées par les multiples associations à travers le monde pour que des mesures soient adoptées par le gouvernement en vue de permettre aux citoyens haïtiens résidant à l’étranger de participer au scrutin sans contrainte, selon l’article 52.1 de la loi mère, présenter leur candidature aux élections en Haïti.
Dans ce document, cette structure souligne l’ambiguïté qui caractérise les articles 15, 91, 96 et 135 de la constitution. Lesquels articles ne s’accordent pas suffisamment avec la vision de l’ordre politico-social en Haïti et ne s’harmonisent pas avec la réalité et l’évolution de la société haïtienne.
Se basant sur ces contradictions jugées fondamentales, les membres de l’IDENH (Intégration de la Diaspora pour l’Émergence d’une Nouvelle Haïti), saisissent l’occasion de la célébration des 33 ans de la Constitution de 1987, pour renouveler et intensifier les cris. Des cris pour exiger des amendements à la loi mère en vue de rétablir pour tous les Haïtiens de la diaspora le droit de participer au développement durable et à la vie politique de leur pays.
En ce 29 mars, soit plus de 15 jours après avoir adressé une correspondance de revendication à plusieurs entités dont la présidence haïtienne, »l’IDENH presse, une fois de plus, le Gouvernement d’agir rapidement et de prendre les dispositions pour rendre effective la participation de la diaspora au prochain scrutin et permettre l’application pratique des droits politiques de cette diaspora dans la vie nationale d’Haïti« .