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Les ministres de l’Éducation de plus de 80 pays partenaires du GPE ont réitéré leur ambition d’offrir une éducation de qualité à 650 millions d’apprenants.
Lors du pré-sommet sur la Transformation de l’éducation à Paris, les ministres de l’éducation de plus de 80 pays partenaires ont mis sur papier leurs engagements pour assurer une éducation de qualité aux 650 millions d’apprenants qui vivent dans les pays membres du partenariat mondial pour l’éducation. Dans un communiqué écrit par Nesmy Manigat, et David Moinina Sengeh, ils ont fait savoir que le monde se situe une fois de plus à un moment charnière de l’histoire où les pertes d’apprentissage qui augmentent avec les conflits, les bouleversements économiques observés à travers le monde et le changement climatique aggravent la crise de l’éducation.
En 2020, alors que la pandémie interrompait l’apprentissage de 1,6 milliard d’enfants, le monde a commencé à tirer la sonnette d’alarme sur la manière dont cette perturbation de l’éducation à l’échelle mondiale affecterait les enfants les plus vulnérables du monde. Trois ans plus tard, de nouvelles données confirment certaines de nos pires craintes : même les enfants qui sont retournés à l’école n’apprennent pas. Le taux d’enfants de 10 ans incapables de lire et de comprendre un texte simple a atteint le chiffre alarmant de 70 %, contre 50 % avant la pandémie, poursuit le communiqué.
« Nous nous situons une fois de plus à un moment charnière de l’histoire où les pertes d’apprentissage qui augmentent avec les conflits, les bouleversements économiques observés à travers le monde et le changement climatique aggravent la crise de l’éducation. Cependant, notre perspective actuelle est différente de celle que nous avions en 2019. En tant que ministres de l’Éducation, nous avons pu voir comment les systèmes éducatifs peuvent s’adapter pour faire face à des contraintes sans précédent », ont-ils indiqué.
Le communiqué précise qu’en Haïti et en Sierra Leone, des éducateurs ont dû apprendre de nouvelles méthodes et redéployer d’anciennes méthodes d’enseignement, comme l’utilisation de la radio. Des innovations low-tech et high-tech ont été avancées comme des solutions d’éducation par SMS par exemple, permettre d’atteindre les enfants qui en avaient le plus besoin.
« Nous ne doutons pas qu’une population éduquée sera notre ressource la plus précieuse alors que nos pays sont confrontés aux défis actuels et futurs, et nous sommes encouragés par l’élan global à donner la priorité à l’éducation comme étant la clé pour atteindre tous les autres objectifs de développement durable. Nous pensons que c’est justement le moment opportun pour repenser la manière dont nos systèmes éducatifs doivent changer pour nous aider à relever ces défis et à construire l’avenir que nous voulons pour tous », ont ajouté ces ministres de l’éducation.
Pour la mise en œuvre de leur programme, ils sont engagés, entre autres, à mobiliser la volonté politique aux plus hauts niveaux locaux, nationaux et internationaux pour des financements de l’éducation accrus, améliorés et innovateurs. Ils appellent la communauté internationale à améliorer l’efficacité, l’harmonisation et l’alignement de l’aide sur les priorités et systèmes nationaux et les engagements à la transformation, afin de s’attaquer aux principaux obstacles qui freinent les progrès en matière d’éducation.
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