Haïti expérimente une huitième semaine de paralysie totale. Pour ce mercredi, troisième jour de cette nouvelle semaine, des rues de la capitale haïtienne, à l’instar de certaines villes de province, sont toujours inaccessibles.
C’est le cas pour la zone métropolitaine de Port-au-Prince où la situation sécuritaire reste fragile, les gens sont sur le qui-vive.
Ce matin, des barricades, des piles d’immondices paralysent la circulation de véhicules et de piétons notamment à Tabarre, Croix-des-Bouquets, Bon Repos, au Centre-Ville de Port-au-Prince, à Delmas, Pétion-Ville, Juvénat, Bourdon et Champ de Mars.
À Delmas 32 et 48 par exemple, des individus ont placé des barrières métalliques au milieu de la route depuis hier.
Au Sud de Port-au-Prince, les rues sont à nouveau désertes. À Martissant, Portail Léogâne, la circulation reste paralysée. La peur s’installe, ce, depuis mardi sur la Nationale numéro 2, plus précisément à Petit-Goâve, où la route principale est bloquée.
Entre-temps, la mobilisation reste la même dans les différentes grandes villes du pays. Les professionnels de santé se sont déjà rassemblés devant l’hôpital Militaire pour la réalisation de leur marche visant à réclamer la démission de Jovenel Moïse.