976 écoles sont affectées par la violence armée, selon une enquête menée par le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle
Une enquête menée par le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle avec le soutien de l’UNICEF a révélé que dans sept districts scolaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans le district scolaire de Ganthier, les actes de violence affectent gravement le fonctionnement des écoles.
« Dans sept districts scolaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans le district scolaire de Ganthier, les actes de violence affectent gravement le fonctionnement des écoles. C’est ce que révèle une enquête du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), réalisée du 18 avril au 10 mai écoulé ; opération soutenue par le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) », a écrit le MENFP dans une note de presse.
Le ministère ajoute que sur un total de 3000 écoles ciblées dans le cadre de cette étude, les 80 inspecteurs mobilisés dans les districts scolaires de Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets, Delmas, Port-au-Prince/Nord, Port-au-Prince/Sud, Pétion-Ville 2, Tabarre et Ganthier n’ont pu évaluer la situation de 976 écoles, encore à cause de la violence armée.
Soulignons que dans le cadre de son programme « lekol pa ka tann », le MNFP a procédé à la réouverture des écoles publiques à la Saline, Bel-air, Cité Soleil et Martissant qui étaient fermées à cause de la violence armée.