Le président de la république d’Haïti Jovenel Moïse a prononcé ce jeudi à l’aube, son discours à la tribune des nations-unies, à New York, aux Etats-Unis d’Amérique. Dans sa prise de parole d’une vingtaine de minutes, à la 72ème Assemblée générale de l’ONU, le président Jovenel Moïse a abordé plusieurs enjeux qui secouent le monde entier, passé en revue les réalisations de son administration et l’épineux dossier de l’épidémie du choléra.
Jovenel Moise a prononcé son discours à l’ONU dans la ville de New York, à un moment ou les manifestations de rues se multiplient dans la capitale haïtienne. D’entrée de jeu, le chef de l’Etat concède que l’année 2017 doit marquer incontestablement une rupture avec la
situation d’instabilité qui a si lourdement entravée le développement économique du pays. « Depuis mon accession au pouvoir le 7 février, mon administration n’a ménagé aucun effort pour consolider la démocratie et l’Etat de droit en déployant des efforts pour la création des conditions propices au développement socio-économique et à la stabilité politique et sociale » prône le chef de l’Etat.
Le président Jovenel Moïse dit vouloir finir avec la corruption
Pour arriver à maintenir la stabilité politique dans le pays, Jovenel Moïse croit fermement que la corruption demeure une épée Damoclès pour la nation. La surfacturation dans les contrats publics, l’utilisation abusive des biens de l’Etat, les chèques d’employés fictifs facilités par de corrupteurs et des corrompus subtilisent le fruit de l’éducation aux enfants haïtiens regrette l’ancien patron de l’AGRITRANS. « La corruption, sous toutes ses formes, doit être banni, elle est un crime contre le développement, ce phénomène s’il
n’est pas enrayé continuera à alimenter l’instabilité politique et sociale du pays » se désole le président Moïse.
Le budget national est contesté par l’opposition mais également par plusieurs économistes qui affirme que cette loi de finances va aggraver l’économie du pays déjà fragile. Après une semaine à New York, le président Jovenel Moise doit retourner au pays ce vendredi 22 septembre dans une capitale en situation de suspens.