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Des signataires de l’accord du 21 décembre adressent une lettre ouverte au conseil présidentiel
En évoquant les problèmes auxquels le pays fait face ces derniers jours, la crise socio-économique, et la nécessité d’offrir un avenir à la population, des signataires de l’accord du 21 décembre dont Vickenson Garnier qui a été désigné pour occuper un poste au conseil présidentiel de transition, dans une lettre ouverte au conseil, ont parlé de la nécessité de trouver un consensus permanent.
« Il est évident que toute quête hégémonique aveugle vouera le « Conseil Présidentiel » à sa plus grande perte. Seul le consensus permanent peut exorciser les vieux démons de l’égo. Démons si préjudiciables à la concorde nationale. Le sang coule à flot dans la cité ! Le désespoir se lit sur les visages de tous nos contemporains ! La migration chaotique de nos jeunes nous donne la mesure de l’anomie sociale ambiante. L’Etat est à genoux, les fameux « territoires perdus » allant crescendo. L’économie s’essouffle. L’école est déclarée institution « non grata »« , ont-ils avancé.
Selon eux, des questions essentielles méritent d’être posées au cours de cette transition. Des réponses essentielles sont également attendues de ce cadre intérimaire. Le temps n’est malheureusement pas notre meilleur allié dans cette grande et périlleuse course contre la montre. S’il est vrai que la Sécurité demeure la priorité absolue, il n’en demeure pas moins que des réformes institutionnelles doivent suggérer une meilleure formule de réappropriation de l’Etat par la NATION.
Ces signataires de l’accord du 21 décembre qui a été conclu sous l’égide du premier ministre Ariel Henri qui a passé plus de 30 mois au pouvoir, s’empressent d’nviter le conseil présidentiel de ne plus perdre du temps, surtout quand c’est à cause de querelle intestine autour de la majorité qui va influencer les décisions qui va influencer les décision à l’avenir.
« Les vingt mois à venir doivent être fondateurs. S’il n’y aura pas de miracle, on pourra tout au moins amorcer des réformes majeures à approfondir dans le cadre d’un accord global échelonné sur au moins vingt- cinq (25) ans. Notre souhait se veut clair : que cette transition politique soit finalement la dernière de notre Histoire ! »
« choisissez d’entrer dans l’Histoire par la grande porte de la transcendance des appartenances particulières pour vous mettre ensemble au chevet de notre Haïti malade de son apartheid socio- économique sur fond d’instabilité politique et de crise sécuritaire aiguë»
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