Si la mission de la police nationale d’Haïti c’est de protéger et servir comme stipulée dans sa devise officielle, se basant sur cette évidence, l’office de protection du citoyen OPC qui dit avoir appris avec consternation la nouvelle de la disparition inquiétante du photojournaliste Vladjimir Legagneur en date du 14 mars dernier, met les autorités policières et judiciaires du pays face à leurs responsabilités.
Comme pour exprimer sa préoccupation, l’OPC a, dans une note publiée dimanche, continué de déplorer les dernières disparitions de personnalités haïtiennes dont les enquêtes pour élucider les causes et circonstance réelles, ne sont toujours pas bouclées, et ce, plusieurs années après.
Sensible aux cris de la famille ,des amis et des collaborateurs de Vladjimir, l’OPC en sa qualité d’institution républicaine de droits humains ayant pour prérogatives d’intervenir d’office sur des situations préjudiciables aux Droits de la personne, conformément aux dispositions de l’article 3 de la loi du 3 mai 2012, recommande aux autorités policières et judiciaires d’intensifier leurs efforts avec professionnalisme afin de retrouver dans les plus brefs délais le journaliste photographe Vladjimir Legagneur disparu à Grand-Ravine, il y a plus de douze jours.
Entre temps, des regroupements de journalistes haïtiens et étrangers continuent de faire pression sur la DCPJ, direction centrale de la police judiciaire-saisie par l’affaire exactement deux jours après la disparition de leur confrère – en vue de la contraindre à rendre public les conclusions de son enquête. Toujours dans la même veine, ils projettent d’organiser une grande marche pacifique dans les rues de la capitale le mercredi 28 prochain.
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