La justice sud-africaine a ordonné vendredi que l’ex-président Zuma soit jugé pour corruption. Il est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin du groupe français de défense Thales à la faveur d’un contrat d’armement conclu en 1999.
«La demande (…) d’abandonner les poursuites a été rejetée», a déclaré le juge Willie Seriti de la Haute Cour de Pietermaritzburg. En conséquence, le procès de l’ancien président débutera mardi dans cette ville de l’est de l’Afrique du Sud.
Jacob Zuma, au pouvoir de 2009 à 2018, avait demandé l’abandon des poursuites, s’estimant victime d’une « chasse aux sorcières » lancée il y a vingt ans dans une rocambolesque affaire de ventes d’armes.
Mais le parquet sud-africain avait défendu leur maintien, compte tenu du « très lourd dossier » retenu contre lui et au nom de « l’égalité » devant la loi.
L’ancien chef de l’Etat est soupçonné d’avoir touché 4 millions de rands (260.000 euros au cours actuel) de pots-de-vin du groupe de défense Thales à la faveur d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros conclu en 1999.
Englué dans de nombreux scandales, le président Zuma a été poussé à la démission en 2018 et remplacé par son vice-président Cyril Ramaphosa, qui avait promis de nettoyer son parti et le pays de la corruption.
Source : JeuneAfrique
La Rédaction