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Le Premier ministre exhorte les Haïtiens à transformer le souvenir de la tragédie en moteur de reconstruction et d’espoir.
Quinze ans après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, Haïti se recueille pour honorer la mémoire des milliers de vies perdues et réfléchir aux leçons à tirer de cette tragédie. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, dans un communiqué, a souligné l’importance de transformer ce moment de commémoration en un appel à l’espoir, à l’action et à l’unité nationale.
Cette journée, profondément marquée par le souvenir d’un drame incommensurable, ne se limite pas à la douleur du passé. Elle invite également à raviver l’espoir d’un avenir meilleur. « Ce drame tragique nous rappelle l’urgence de repenser notre manière de vivre, de travailler et de bâtir notre pays », a déclaré le Premier ministre.
Le 12 janvier 2010 a laissé des cicatrices indélébiles : des familles brisées, des communautés détruites et un pays en quête de résilience. Cependant, cette tragédie doit devenir un moteur de transformation, incitant les Haïtiens à poser des actions concrètes pour reconstruire un avenir solide et solidaire.
Face à un passé si douloureux, l’appel à la reconstruction dépasse le simple acte de bâtir des infrastructures. Il s’agit de construire une société où l’unité et l’intérêt collectif priment. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de tirer des leçons de cette tragédie pour bâtir une Haïti à la hauteur des rêves de son peuple.
Dans son message, le chef du gouvernement a mis l’accent sur l’unité comme clé de la renaissance nationale. « L’avenir d’Haïti dépend de notre capacité à nous unir, à mettre l’intérêt général au cœur de nos décisions, et à construire une nation solide et juste pour tous », a-t-il affirmé. Ce rappel vise à encourager chaque citoyen à dépasser les divisions pour œuvrer ensemble à un avenir commun.
« Ayiti pap peri si nou pran responsabilite nou ansanm », a conclu le Premier ministre, résumant ainsi l’esprit de cette journée de mémoire et d’espoir.
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