Le Secrétaire Général de la plateforme « Pitit Dessalines » , Moise Jean-Charles s’identifie à la proposition de gouvernance soumise par la branche dite institutionnelle de l’opposition baptisée «Alternative Consensuelle pour la Refondation d’Haïti» ,publiée le 21 juin dernier.
Ce document de quatre pages dont l’ancien Sénateur du Nord revendique être l’un des initiateurs, prévoit le choix d’un président provisoire issu de la Cour de Cassation.
« Je crois que l’option Cour de Cassation est la meilleure formule à appliquer après le départ de Jovenel Moïse, car elle est celle recommandée par la constitution de 1987 amendée »,argumente l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016 qui se réfère à la transition présidée par la juge Ertha Pascal Trouillot qui avait réalisé l’élection ayant conduit Jean Bertrand Aristide au pouvoir en 1990.
La position de Fanmi Lavalas par rapport à ce document parait surprendre un Moïse Jean Charles qui affirme avoir invité personnellement des représentants de cette structure dans les échanges ayant précédé l’élaboration du document.
« Pour la vérité, l’initiative venait de Pitit Dessaline et de FOP. Nous avions écrit au Secteur Démocratique, Fanmi Lavals, OPL et Fusion pour leur dire qu’il faut se mettre ensemble afin d’aboutir au départ de Jovenel Moïse. L’organisation Politique Lavalas avait assisté à seulement deux rencontres des trois rencontres. C’est bien malheureux qu’elle prennent une position contraire à la proposition », déclare Moise Jean-Charles.
Toutefois, l’ancien sénateur du Nord estime que l’exigence faite par les autres acteurs ayant rapport au choix d’un chef de gouvernement issu de l’opposition active, est une grande faille précisant qu’il est contre cette idée.
« Je souhaite que le Premier ministre qui va être choisi provienne de la société civile. Il doit être capable de prendre en main le destin de la population haïtienne » ,conclut Moise Jean-Charles.