L’Amérique continue de s’embraser, Trump menace d’envoyer l’armée pour mettre un terme aux émeutes.
Washington, la capitale fédérale des États-Unis et des dizaines d’autres villes ont fait l’objet de scènes de violences des rassemblements massifs dans les rues en signe de protestation contre l’homicide de George Floyd par un policier. Aux alentours de la Maison-Blanche, une ambiance de terreur a régné dans la nuit du vendredi au samedi. Le président Donald Trump a même été conduit à la hâte dans un bunker souterrain sécurisé dans la nuit de vendredi à samedi.
Le président Trump, confronté aux désordres civils les plus graves de son mandat, a fustigé des « anarchistes ». « J’ai recommandé à tous les gouverneurs de déployer la garde nationale en nombre suffisant pour dominer les rues, jusqu’à ce que la violence soit contenue. Si ce n’est pas assez, je vais déployer les Forces militaires », a-t-il déclaré, lors d’une allocution prononcée lundi soir, devant la Maison-Blanche.
Donald Trump a exhorté les gouverneurs des États fédérés à la fermeté, en les appelant lors d’une téléconférence à « prendre le dessus » sur les manifestants. Il a promis aux citoyens américains, « les plus grandes victimes des manifestations violentes », de prendre des actions présidentielles immédiates pour mettre fin au saccage perpétré « par des anarchistes professionnels » depuis une semaine. Les protestations se sont propagées dans au moins 140 villes américaines
À l’origine de la colère, l’homicide il y a exactement une semaine de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, qui lors de son interpellation a suffoqué, menotté, sous le genou d’un policier blanc de Minneapolis.
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