L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) dit renouveler son attachement à l’indépendance de la Magistrature, à une justice forte et bien structurée.
À travers une note de presse portant la signature du Magistrat Jean Wilner Morin, l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) renouvelle son indéfectible attachement à l’indépendance de la Magistrature, à une justice forte et bien structurée.
Dans cette note, cette association de Magistrats dit prendre acte de la correspondance du mardi 16 janvier 2024 sous le sceau et les signatures des Conseillers Durin Junior Duret, Wando Saint-Villier et Evens Fils dans laquelle ils reprochent le gouvernement de son inaction chronique face au dysfonctionnement des Tribunaux.
Cette correspondance recommande également au Président du Conseil d’institutionnaliser le dialogue entre les Pouvoirs de l’Etat, s’asseoir avec qui il appartiendra d’aborder l’ensemble des problèmes de la justice haïtienne plutôt que de laisser les choses se développer dans le sens de la lettre ouverte du 15 janvier 2024 car les hommes ou les femmes d’Etat se doivent de discuter dans toutes les circonstances avec sérénité et esprit de sacrifice à la recherche de solutions concrètes et efficaces pour le bien commun.
« L’ANAMAH rappelle que le dysfonctionnement de la Justice haïtienne est un problème profond , sérieux, total et récurrent qui ne doit être banalisé par des sorties de circonstances ,ce problème qui ne date pas d’aujourd’hui ne peut être traité de manière cavalière, en pleine période de crise. » peut-on lire dans la note.
L’ANAMAH profite également pour rappeler que depuis sa création aux côtés des autres associations de Magistrats, elle fait la promotion d’un système judiciaire crédible, fort et accessible à tous dont l’un des objectifs est de contribuer à renforcer le pouvoir judiciaire par la mise en œuvre d’une réforme pénale non copiée de l’étranger capable de favoriser l’implémentation de l’État de droit en Haïti.
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