Le parti politique ANFOS dénonce les agissements de la République dominicaine envers les migrants haïtiens et apporte son soutien au ministre des affaires étrangères Claude Joseph.
L’Alliance Nationale des Forces Organisées et Solidaires pour Haïti (ANFÒS pour Haïti) dans une note de protestation signée de son coordonnateur national a.i Walsonn Sanon a condamné avec la plus grande fermeté le traitement inhumain infligé à des Haïtiens vivant en République dominicaine par les autorités de ce Pays.
Pour la structure politique ANFOS rien ne saurait justifier le fait de ne pas donner assistance à une personne en difficulté. C’est dans cet esprit qu’au de-là de toute considération, même les prisonniers de guerre ont le droit d’être traités avec humanité et se doivent d’être protégés contre toutes formes de représailles.
« Chasser une femme enceinte d’un hôpital en raison de son statut de migrante irrégulière est un acte qui mérite de la réprobation, car il participe d’une paranoïa identitaire allant jusqu’à la banalisation même de la vie », a écrit ANFOS.
Le parti politique ANFOS, tout comme le président du parti PARASOL Yvon bonhomme et l’ancien sénateur du Sud’Est Edwin Zenny, a applaudi énergiquement les déclarations du Ministre Haïtien des Affaires Etrangères, le docteur Claude Joseph, qui n’étaient autres que des contre-mesures basées sur la réciprocité.
Par ailleurs, le parti politique ANFOS a fait savoir qu’il rejette la politique de soumission de l’actuel Gouvernement Haïtien vis-à-vis d’autres pays. « Dans le dossier des Haïtiens vivant en République dominicaine en particulier et de tous les Haïtiens en général, nous condamnons cette attitude quasi d’esclave du Chef du Gouvernement de facto Haïtien M. Ariel Henry quémandant pitié aux autorités dominicaines », a poursuivi la note.
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