La production pétrolière de l’Arabie saoudite, le plus gros exportateur mondial d’or noir, est temporairement réduite de moitié. Cette décision fait suite à l’attaque de drones revendiquée par les rebelles yéménites qui a provoqué samedi 14 septembre des incendies dans deux sites du géant Aramco, et l’arrêt temporaire de la production de ces deux sites.
Revendiquée par les rebelles yéménites houthis, cette agression a provoqué « la suspension provisoire de la production » sur les deux sites touchés d’Abqaïq et de Khurais, qui représentent environ 50% de la production totale d’Aramco. Ces installations provisoirement mises à l’arrêt produisent en temps normal 5,7 millions de barils par jour, soit près de la moitié de la production saoudienne et environ 5% de la production mondiale quotidienne de brut.
Avec les deux sites saoudiens touchés, c’est la production mondiale de pétrole qui se trouve perturbée. Le site d’Abqaïq, à 60 km au sud-ouest de Dahran, principal siège du géant pétrolier, abrite la plus grande usine de traitement du pétrole au monde. Khurais, à 250 km de Dahran, est l’un des principaux champs pétroliers d’Aramco.
Plusieurs pays arabes du Golfe et l’Égypte ont condamné cette attaque. Les États-Unis également, accusant l’Iran d’en être responsable, car Téhéran soutient politiquement les Houthis. Des accusations que les autorités iraniennes ont réfuté ce dimanche matin.
Source : RFI