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Assassinat du président: Ariel Henry acculé par l’OPC qui appelle à sa démission, parle de manœuvres et diversions.
Suite à l’invitation du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port – au – Prince, Me Bedford Claude dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse et l’appel à sa démission par l’Office de protection du citoyen (OPC), le premier ministre Ariel Henry a réagi pour parler de manœuvres et diversions visant à détourner la justice. Il dit n’avoir pour boussole que sa mission.
« Je veux dire à ceux qui ne l’ont pas encore compris, que les manœuvres de diversions pour semer la confusion et empêcher la #justice de faire sereinement son travail, ne passeront pas. Les vrais coupables, les auteurs intellectuels et les commanditaires de l’assassinat odieux du président Jovenel Moïse seront identifiés, traduits en justice et punis pour leur forfait », a-t-il déclaré dans une série de tweets.
Aussi, ajoute le premier ministre : « Soyez assurés qu’aucune distraction, aucune convocation ou invitation, aucune manœuvre, aucune menace, aucun combat d’arrière-garde, ne me détournera de ma mission. Notre pays a besoin de cette mutation qui est la condition sine qua non de la relance de notre économie et de notre développement durable. Tout le monde parle de rupture et bien moi, je veux que cette rupture commence maintenant. »
Ariel Henry qui est pointé du doigt par le parquet pour ses liens avec le présumé assassin du président Moïse a décidé de prioriser la signature de l’accord dans ses messages au lieu de répondre directement à ses accusations. « Je souhaite qu’en nous attaquant ensemble au chantier de la reconstruction de nos #institutions #démocratiques, nous puissions réconcilier la famille haïtienne et trouver les voies et moyens d’une rupture réelle avec les pratiques anciennes. »