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Ariel Henry revient du sommet UE-CELAC, à Bruxelles confiant quant au déploiement d’une force internationale bientôt dans le pays pour aider la PNH à combattre l’insécurité dans le pays.
Après sa participation les 17 et 18 juillet, au Sommet UE-, à Bruxelles, à la tête d’une délégation composée des ministres des Finances, des Affaires étrangères, ainsi que de l’Ordonnateur national, Ariel Henry, ce mercredi 19 juillet, lors d’un point de presse, s’est montré confiant qu’une force internationale sera déployée dans les prochains dans le pays.
Il base sa confiance sur la dernière résolution du conseil de sécurité voté à l’unanimité dans laquelle cet organe encourage « les États membres, y compris les pays de la région, à fournir un appui en matière de sécurité à la police nationale haïtienne en réponse à l’appel du Premier ministre d’Haïti et du Secrétaire général, y compris par le déploiement d’une force spécialisée, que le Conseil de sécurité pourrait autoriser, après consultation des parties prenantes haïtiennes ».
Ariel Henry a insisté sur le fait que le Secrétaire général doit présenter au Conseil de sécurité, en consultation avec Haïti, dans un délai de 30 jours, un rapport écrit décrivant l’ensemble des options d’appui que les Nations Unies peuvent fournir pour améliorer la situation en matière de sécurité. Il a jubilé et prédit la fin des gangs armés en soulignant qu’il est temps que le pays soit débarrassé de ceux qui sèment la terreur.
Le Premier ministre a fait savoir que lors de ce 3e sommet les chefs d’Etat et de gouvernement réunis ont laissé entendre qu’il faut de toute urgence se pencher sur le cas d’Haïti en exerçant une solidarité avec la population. Selon lui, la banque européenne de l’investissement qui a laissé le pays devrait y retourner. Des États lui ont promis du soutien pour lutter contre l’insécurité.
Par ailleurs, le Premier ministre a informé que les pays amis d’Haïti attendent des leaders politiques qu’ils trouvent une issue à la crise. Il martèle comme à son habitude qu’il est ouvert à un compromis avec ceux qui le veulent. Pour lui, l’objectif du gouvernement est de dialoguer avec tous les secteurs de la vie nationale et mettre le cap sur la mise en place d’un CEP, la réforme de la constitution et les élections.
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