La DCPJ a transmis son rapport d’enquête sur l’assassinat de Me Dorval au commissaire du gouvernement, infractions et présumés coupables identifiés.
Après l’étude de la scène de crime et des lieux de perquisition par la police scientifique et technique, après les nombreuses auditions des personnes interpellées et des collaborateurs de Me Monferrier Dorval, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a soumis son rapport d’enquête au commissaire du gouvernement, officier de police judiciaire supérieur.
Le commissaire principal Rodrigue Pierre, responsable du bureau des affaires criminelles (BAC) demande au commissaire du gouvernement a.i Me Ducarmel Gabriel que des mandats soient émis par les autorités judiciaires compétentes à l’encontre des nommés Mackenson Charles alias Cobra, Gerson Laurent alias Ti luc ou louko , Richlet Augustin et Johnny Toussaint, pour leur implication présumée dans des actes répréhensibles mentionnés dans ce rapport notamment l’assassinat du Bâtonnier Monferrier Dorval.
Ce rapport de police judiciaire précise que Me Monferrier Dorval a été pris dans un guet-apens, par conséquent il a été tué volontairement, avec préméditation par plusieurs individus, membres d’une association de malfaiteurs.
Les nommés Vilpique Dunes alias Jah, Mackender Fils aimé, Valery Dort et Modelet Senegeau alias Abidy, ce dernier dont le téléphone de Me Dorval a été retrouvé en sa possession, ont été déférés sous la supervision du parquet dans les liens de la prévention. Ces hommes ont été interpellés à la suite des actes d’enquêtes menées par la DCPJ tels que fouille, relevés d’appel des téléphones bornés dans les environs de Pèlerin 5 le soir du meurtre, et des interrogatoires.
Ainsi, il en résulte, selon ce rapport, que Me Monferrier Dorval a été victime d’actes d’association de malfaiteurs, d’assassinat et de vol à main armée, faits prévus et puni par le code pénal.
Ce rapport partiel de la police judiciaire doit être approfondi par un juge d’instruction après que ce dernier ait été saisi en règle par le réquisitoire d’informer du commissaire du gouvernement.
Entre temps le barreau de Port-au-Prince et les barreaux étrangers continuent d’exiger une commission d’enquête internationale sur l’assassinat du batonnier.
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