Les réactions pleuvent après l’assassinat du co-animateur de l’émission « Ti bat bouch » sur Radio Sans Fin, le journaliste Rospide Pétion, attaqué lundi soir à Portail Léogâne, non loin du « Théâtre National », par des individus armés non identités.
Dans cette vague d’expression de sympathies à l’endroit de la famille du journaliste défunt et de la corporation, il y a celles du président de la République Jovenel Moïse, qui tout comme le simple citoyen paraît dépassé par ce crime de trop dans un pays où la vie est banalisée à sa plus basse expression.
« L’assassinat du journaliste Rospide Pétion de RSF est un acte odieux. Je condamne avec véhémence ce crime crapuleux qui endeuille, une fois de plus, la presse haïtienne. J’en profite pour transmettre mes condoléances émues à la famille du défunt et à ses anciens collaborateurs », lit-on dans un tweet du chef de l’État, publiée ce mardi matin.
Les journalistes sont devenus les principales cibles de la machine d’insécurité ces derniers temps. La presse, principale gardienne de la démocratie et de la liberté d’expression n’est pas exempte du phénomène de l’insécurité qui continue d’endeuiller les familles, rend orphelins des enfants et veuves de façon prématurée des mères.
