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Assassinat de John F. Kennedy: des milliers de pages révélées, relançant les interrogations sur l’affaire
L’administration Trump a récemment dévoilé une nouvelle série de documents gouvernementaux liés à l’assassinat du président John F. Kennedy en 1963, un événement qui continue d’alimenter débats et théories du complot.
Le mardi 18 mars 2025, environ 2 200 dossiers, totalisant plus de 63 000 pages, ont été rendus publics via le site de l’Administration nationale des archives et des dossiers des États-Unis (NARA). Cette publication s’inscrit dans un processus de transparence amorcé depuis plusieurs décennies, bien que la majorité des 6 millions de pages d’archives sur l’affaire aient déjà été mises à disposition du public.
Donald Trump, alors président, avait annoncé la divulgation imminente de ces documents, évoquant un volume initial estimé à 80 000 pages. Il avait ordonné leur publication peu après son investiture, chargeant le directeur national du renseignement et le procureur général d’élaborer un plan de déclassification. L’initiative comprenait également des directives pour la levée du secret sur d’autres assassinats politiques, dont ceux de Robert F. Kennedy en 1968 et du militant Martin Luther King Jr.
Lors de la signature du décret officialisant la déclassification, Trump avait remis son stylo à Robert F. Kennedy Jr., neveu de JFK et fils de Robert Kennedy. Ce dernier, connu pour ses prises de position controversées, notamment sur les vaccins, a exprimé des doutes quant à la thèse du tireur isolé dans l’affaire Kennedy.
Un assassinat qui a marqué l’histoire
Le 22 novembre 1963, alors que John F. Kennedy et son épouse Jacqueline effectuaient une visite politique à Dallas, leur cortège a été pris pour cible. Des tirs, provenant du Texas School Book Depository, ont atteint le président à la tête, sous les yeux d’une foule choquée.
Rapidement, Lee Harvey Oswald, un ancien marine de 24 ans, a été arrêté et identifié comme le principal suspect. Cependant, l’affaire a pris un nouveau tournant deux jours plus tard lorsque Jack Ruby, propriétaire d’une boîte de nuit, l’a abattu en direct devant les caméras lors d’un transfert de détention.
En 1964, la Commission Warren, créée par le président Lyndon B. Johnson, a conclu qu’Oswald avait agi seul et qu’aucune preuve ne soutenait l’existence d’un complot. Pourtant, cette conclusion n’a jamais mis fin aux suspicions, notamment concernant une possible implication de la CIA ou d’autres forces politiques.
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