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Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme tire la sonnette d’alarme et appelle à des actions urgentes pour mettre fin à la violence meurtrière qui ravage le pays.
Selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, la violence des gangs en Haïti a coûté la vie à au moins 3 661 personnes au cours du premier semestre de 2024.
Depuis janvier, Haïti, en proie à une intensification des violences perpétrées par des gangs armés, a enregistré un nombre effarant de victimes, a révélé le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans un rapport accablant. Le document pointe également du doigt l’insuffisance des équipements et du personnel au sein de la mission multinationale de police déployée pour rétablir l’ordre.
« Aucune autre vie ne devrait être sacrifiée à cause de cette criminalité insensée », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, exprimant son indignation face à la situation.
Ce rapport, qui couvre la période de janvier à juin 2024, précise qu’au moins 860 personnes ont perdu la vie et 393 autres ont été blessées lors d’opérations policières et de patrouilles dans la capitale, Port-au-Prince. Parmi ces victimes figurent au moins 36 enfants. Ces faits pourraient indiquer un usage excessif de la force, jugé injustifié et disproportionné.
L’Organisation des Nations Unies appelle à faire de la lutte contre l’insécurité en Haïti une priorité absolue, exhortant les autorités locales et la communauté internationale à intensifier leurs efforts pour prévenir de nouvelles souffrances.
Photo: Maxime Louissaint | Juno7
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