Brutalité policière à l’encontre des journalistes: solidaire des journalistes l’OPC appelle la PNH à respecter et à garantir la liberté d’expression, véritable acquis démocratique.
Ayant reçu une plainte formelle d’une délégation de journalistes à l’occasion d’une marche pacifique réalisée dans la capitale le 28 janvier 2021 pour protester contre les brutalités policières exercées à l’encontre de plusieurs d’entre eux particulièrement en période de troubles politiques, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), touché par cette triste réalité écrit à l’Inspecteur Général en Chef de la Police Nationale d’Haïti, Frantz JEAN FRANCOIS pour lui communiquer ses préoccupations et plaider au respect des acquis démocratiques.
Dans sa correspondance, l’Office de la Protection du Citoyen dirigé par Me. Renan HEDOUVILLE a attiré l’attention de l’IGPNH sur le cas de deux travailleurs de presse blessés par balle, le lundi 8 février 2021 au Champ-de-Mars, et l’attaque à coup de grenade lacrymogène, le mercredi 10 février sur une voiture de Radio Télé Pacific avec à son bord plusieurs journalistes.
Renouvelant sa pleine solidarité aux journalistes et son attachement à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), invite l’IGPNH à statuer sur les exactions et atteintes à l’intégrité physique ou morale commises sur des journalistes dans l’exercice de leur profession.
D’un autre côté, l’institution dirigée par Me. Renan HEDOUVILLE, demande à l’IGPNH de bien vouloir lui communiquer les conclusions de l’enquête diligentée par l’IGPNH dans le cadre de l’événement survenu le jeudi 14 octobre 2020 à l’hôtel révélation à Delmas ayant occasionné la mort violente du policier Jean Rosner Glezil.
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