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Ça ira très mal pour les membres des gangs haïtiens s’ils viennent sur le territoire dominicain, prévient le président Luis Abinader.
Le président dominicain Luis Abinader dans une interview accordée à l’émission « El Gobierno de la Mañana », a abordé le sujet de la force multinationale, tout en indiquant que son pays ne participera pas à cette mission qui sera probablement dirigée par le Kenya. Le chef de l’État a également parlé de la situation sécuritaire d’Haïti et met en garde les gangs haïtiens qui souhaitent venir se cacher sur son territoire.
« Après avoir parlé, parlé et parlé dans chacun des forums auxquels nous avons participé, il y a une lumière au bout du tunnel avec cette offre (de la Jamaïque et d’Antigua-et-Barbuda) et ils auront le plein soutien des États-Unis et le Canada, que le Kenya va être le leader de cette intervention pour pacifier Haïti », a déclaré le président dominicain dans des propos relayés par des médias de son pays.
Le président dominicain est clair. Il a fait savoir que son pays ne va pas envoyer des troupes en Haïti pour faire partie de cette mission. Mais il a indiqué qu’il va assurer la sécurité de son territoire et de son peuple. « Je le répète, nous ne pouvons pas participer, nous n’allons pas participer à cette intervention pour des raisons évidentes, nous sommes un pays frontalier, nous avons une histoire, mais cette intervention sera positive pour la République dominicaine . un interlocuteur qui contrôle totalement cette nation afin que nous puissions protéger notre sécurité. »
Toutefois, il a plutôt prévenu les gangs haïtiens. « En ce moment, nous sommes dans un état d’alerte particulière pour que chacune de ces personnes, de ces éléments qui ont participé à ces gangs, nous puissions identifié leurs noms et chacun d’eux. Nous avons une base de données de chacun d’eux et il sera difficile pour eux s’ils mettent les pieds en République dominicaine, ça a déjà très mal marché pour plusieurs d’entre eux, ça ira très mal », a-t-il souligné.
Rappelons que le secrétaire d’État adjoint au Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d’application de la loi, Todd Robinson, a déclaré que la force multinationale que le Kenya envisage de diriger pourrait coûter entre 200 et 400 millions de dollars américains, a rapporté le journal américain Miami Herald.