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Le Premier ministre haïtien a remis sa démission lors de la réunion du conseil de sécurité sur demande de la Caricom et des Usa.
Ariel Henry n’est plus aux commandes d’Haïti. Contesté et confronté à une vague de violence des gangs dans son pays, le Premier ministre a accepté lundi de démissionner, a annoncé le président de la Communauté des Caraïbes (Caricom).
« Nous prenons acte de la démission du Premier ministre Ariel Henry », a déclaré Mohamed Irfaan Ali, président de Guyana et de la Caricom, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion à la Jamaïque consacrée à la crise en Haïti.
Il s’est dit « heureux » d’annoncer « un accord de gouvernance transitoire ouvrant la voie à une transition pacifique du pouvoir, à la continuité de la gouvernance, à un plan d’action à court terme en matière de sécurité et à des élections libres et équitables ».
Les pays des Caraïbes s’étaient réunis d’urgence le lundi 11 mars à la Jamaïque, à l’initiative de la Caricom, avec des représentants de l’ONU et de plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, pour tenter d’avancer sur une solution en Haïti.
Empêché de rentrer à Port-au-Prince, Ariel Henry, a échangé à distance avec les membres de la Caricom au cours de la réunion. Il a en outre confirmé sa démission lors d’un échange téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, présent à la Jamaïque. Le Premier ministre haïtien démissionnaire est le bienvenu s’il souhaite rester dans le territoire américain de Porto Rico, a déclaré un responsable américain lundi soir.
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