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Haiti – Insécurité: Le CASEC de Pyron confirme la situation de terreur wui règne à Laboule 12, Fessard, Pyron et des zones avoisinantes.
Port-au-Prince, Haïti.- Des individus armés ont fait parler la poudre. Les quartiers de Laboule 12, Fessard, Pyron et des zones avoisinantes situées dans la 3ième section communale d’Étang du Jonc de Pétion-Ville ont vécu la terreur des gangs au début de cette semaine. Les informations ont laissé croire que le groupe armé dirigé par le nommé « Ti Makak » avait pris en otage ces quartiers dans la nuit de mardi à mercredi. Sans pointer du doigt des groupes armés, le CASEC de Pyron, Marcellus Luc Dieudonné, a confirmé pour Juno7 qu’il y avait bel et bien une situation inquiétante dans ces zones.
Marcellus Luc Dieudonné a rappelé que ces situations de violences armées ne sont pas nouvelles à Laboule 12 tout en ignorant les causes fondamentales. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on peut remarquer des hommes lourdement armés montrant leurs actions criminelles. Sur cette vidéo, on peut voir des individus ensanglantés sans aucun signe de vie. Le CASEC d’Étang du Jonc n’était pas en mesure de dire le nombre de morts causé par ces actes de violence. « M wè videyo a tankou tout moun. M pa deplase depi lè bagay la paske dabitid depi se 2 kan k ap goumen mwen pa deplase ale obsève », a-t-il justifié.
Toutefois, des riverains de la zone ont révélé à Juno7 que le groupe armé qui a commis ces assassinats a pris dans un guet-apens l’autre groupe qui sortait dans une activité mondaine. Selon les déclarations de ces citoyens, plus de 11 individus ont été tués par le groupe qui filmait cette vidéo tragique.
Par ailleurs, Marcellus a souligné que la police n’a pas fait d’intervention depuis cette situation qui a rendu impraticable la circulation sur la route principale de Tara’s menant dans le Sud du pays. Des habitants de ces quartiers avaient déserté pour échapper aux tirs nourris des bandes armées, a noté le CASEC de Pyron. Notons que cette zone où s’est produite l’action est difficile d’accès.
Le pays fait face depuis plusieurs années à la puissance des gangs qui imposent leur loi. À l’entrée sud de la capitale, les groupes armés contrôlent cette zone et obligent plusieurs riverains à abandonner leurs foyers.
Même cas de figure au bas de Delmas et dans la commune de Cité Soleil où les gangs rivaux sont en conflit depuis plus d’une semaine. Des dizaines de morts ont été enregistrés selon les rapports de l’ONU.
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