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Le gouvernement lance le Centre d’Informations Permanentes sur le Référendum et les Élections

L’administration Moïse / Joseph lance officiellement le Centre d’informations Permanentes sur le Référendum et les Élections(CIPRE).

Port-au-Prince , Haïti .- À l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication, de concert avec le Bureau du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des questions électorales et des relations avec les partis politiques, le Centre d’Informations Permanentes sur le Référendum et les Élections(CIPRE) a été lancé officiellement ce mardi en présence des ministres Pradel Henriquez, Mathias Pierre, Guy François,(ministre auprès du Premier Ministre en charge de la Citoyenneté et du Patriotisme), pour ne citer que ceux là.

Cette structure de communication a pour objectif d’apporter les explications et éclaircissements nécessaires concernant le référendum constitutionnel et les élections. Elle permettra également à la population de mieux cerner le contenu de la nouvelle constitution qui sera mise au vote le 27 juin prochain.

Dans son intervention, Pradel Henriquez dit comprendre mal que la constitution de 1987 interdit son propre amendement alors que la société pour laquelle elle a été rédigée est elle-même appelée à progresser sur les plans, culturel, social, technologique, entre autres. À ce sujet, le titulaire du MCC vante l’ouverture offerte par la nouvelle constitution qui, s’il faut le croire, ne pose aucune barrière à un quelconque projet d’amendement.

Autre fait évoqué par le ministre Henriquez c’est l’ensemble de mécanismes prévus dans l’actuelle constitution pour que quelqu’un puisse devenir président de la République en dehors des élections qui est la voie démocratique. Selon lui, ces mécanismes, de 1987 à nos jours, n’ont fait que renforcer l’envie chez certains hommes qui, très souvent, utilisent les moyens mis à leur disposition pour déstabiliser un président démocratiquement élu dans l’unique but de le remplacer dans le cadre d’une transition.

Fort de cela, Pradel Henriquez estime important de changer la constitution de 1987 en vue de mettre le pays sur la voie de la stabilité nécessaire à son développement. En ce sens, il se réjouit du fait que la nouvelle constitution donnera l’opportunité réelle à la jeunesse, à la diaspora et aux femmes de s’impliquer dans la vie politique de leur pays.

Pour finir, l’ancien DG de la Télévision Nationale d’Haïti dit souhaiter que les débats initiés autour de la nouvelle constitution puissent continuer à travers le pays. Aussi, émet-il le voeu que la communication qui se fera à travers le (Centre d’Informations Permanentes sur le Référendum et les Élections) CIPRE permettra de trouver un plus large consensus sur le document.

Dans son intervention, Mathias Pierre parle d’un projet démocratique qui respecte les principes universels en matière d’élaboration et d’adoption de constitution. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des questions électorales et des relations avec les partis politiques  en profite pour faire un résumé historique des expériences faites par Haïti en ce qui a trait aux amendements et changements constitutionnels.

Selon Mathias Pierre, toutes les conditions sont réunies pour un véritable chaos si les élections ne sont pas organisées car il n’existe aucune autre alternative constitutionnelle en cas d’absence présidentielle après le 7 février 2022.

De son côté, Guy François applaudit les avancées effectuées dans le cadre la finalisation de la liste électorale et référendaire qui est selon les dernières données, à plus de 4.3 millions de personnes. La deuxième version de l’avant-projet de la nouvelle constitution est pour lui un pas important vers la finalisation du processus.

 

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