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Le Coordonnateur général de l’UNIR critique le bilan de la ministre de la justice et souligne l’urgente nécessité d’améliorer la sécurité nationale
Clarens Renois, Coordonnateur général du parti UNIR, appelle Emmelie Prophète Milcé, ministre de la justice et de la sécurité publique, à démissionner afin de restaurer son honneur et sa dignité.
Dans un message diffusé ce vendredi 25 août sur la plateforme X (ex-Twitter), Clarens Renois a invité la ministre de la justice, qui est également en charge du ministère de la culture, à quitter ses fonctions au sein du gouvernement. Il estime que cette démission est nécessaire pour préserver son honneur et sa dignité, tenant compte surtout des critiques récurrentes envers son inaction face à la dégradation de la situation sécuritaire et aux difficultés du secteur culturel haïtien, qui souffre des violences perpétrées par les gangs.
« Clarens Renois (UNIR) appelle à la démission de la ministre de la justice. Face aux crimes et exactions commis par les gangs, face à la passivité de la PNH, Emmelie Prophète devrait démissionner pour sauver son honneur et sa dignité », a écrit l’ancien candidat à la présidence, qui bénéficie de plusieurs années d’expérience en tant que journaliste avant d’entamer sa carrière politique.
Par ailleurs, le responsable de l’UNIR a partagé son point de vue sur la proposition de la délégation du Kenya concernant la situation sécuritaire du pays. Clarens Renois s’oppose à l’idée de dépenser 400 millions de dollars par an pour une force internationale chargée de surveiller les édifices publics. Selon lui, il serait plus judicieux d’investir cet argent dans le renforcement de la PNH (Police Nationale d’Haïti) et des FAD’H (Forces Armées d’Haïti) afin d’assurer la sécurité des Haïtiens.
Depuis plusieurs années, le pays est confronté à la violence des gangs dans les quartiers de la région métropolitaine ainsi que dans les villes de province. Les groupes armés, qui exercent leur pouvoir et terrorisent la population, ont déjà causé la perte de nombreuses vies. Malgré cela, le gouvernement demeure impuissant et semble incapable de prendre des mesures concrètes pour éradiquer cette criminalité.
D’un autre côté, la ministre de la justice par intérim reconnaît l’existence de « territoires perdus » contrôlés par les gangs, soulignant ainsi le contrôle absolu de ces groupes armés. Cette situation témoigne clairement d’une dégradation majeure du pays, en particulier de la capitale haïtienne.
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