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Claude Joseph, Rockefeller Vincent et Bed-Ford Claude écrivent à l’ONU, l’OIF et au CARICOM concernant le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Claude Joseph, Rockefeller Vincent et Bed-Ford Claude poursuivent leur croisade contre le premier ministre Ariel Henry qu’ils accusent de faire obstacle à l’enquête sur l’assassinat du president survenu en juillet dernier. Ils ont envoyé des correspondances à António GUTERRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Michelle BACHELET, Haute- Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour se plaindre de l’attitude suspecte du chef du gouvernement et faire une plaidoirie pour une nouvelle équipe gouvernementale.
Selon eu, la stagnation de l’enquête est avant tout due à un manque de volonté manifeste et à des actions de blocage claires du gouvernement en place dirigé par M. Ariel Henry, lui-même directement et indiscutablement lié à l’un des principaux suspects de ce crime, M. Joseph Felix Badio. En effet, M. Henry est mis en cause dans différents rapports publiés à la suite de l’assassinat du Président Moïse.
Selon le rapport du 2 août 2021 de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) de la Police Nationale d’Haïti et celui du 20 août 2021 du réseau national de défense des droits humains (RNDDH) , le Premier Ministre s’est entretenu plus d’une fois le soir même du crime avec Joseph Félix Badio dont le téléphone a été géolocalisé aux environs de la résidence du Président de la République.
« Face à des suspicions aussi bien concordantes qu’inquiétantes, nous sommes convaincus que M. Ariel Henry n’a plus la crédibilité, ni la légitimité, encore moins la moralité pour diriger le gouvernement de la République d’Haïti, et qu’il constitue un obstacle de taille à la quête de justice concernant l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
Par conséquent, sa présence à la tête du gouvernement entrave le nécessaire dialogue politique devant paver la voie à la résolution durable de la crise haïtienne. Fort de tout cela, nous invitons la communauté internationale, et tout particulièrement l’Organisation des Nations Unies, à retirer son support à M. Ariel Henry », ont-ils demandé.
Par ailleurs, ils se disent persuadés que, face à la nécessité de garantir un retour à l’ordre démocratique, une nouvelle équipe gouvernementale, au-dessus de tout soupçon et issue de la voie consensuelle, sera plus à même de rassembler les acteurs politiques à travers un dialogue national visant à trouver un dénouement à la crise actuelle.
Aussi, nous en profitons pour vous demander d’instaurer un Tribunal spécial à caractère international afin de poursuivre en justice les personnes accusées d’avoir perpétré l’attentat qui a coûté la vie au Président Jovenel Moïse.
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