Référendum et élections: le premier ministre a.i Claude Joseph, accompagné de deux ministres délégués, visite plusieurs institutions étatiques en charge des questions du référendum et des élections.
À moins de 60 jours de l’organisation du référendum constitutionnel programmé par le pouvoir en place, le chef du gouvernement par intérim et ministre des affaires étrangères et des cultes, accompagné de Mathias Pierre, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des questions électorales et des relations avec les partis politiques et de Guy François, ministre Délégué auprès du Premier Ministre en charge de la Citoyenneté et du Patriotisme, a effectué une tournée dans plusieurs institutions étatiques.
Selon l’équipe de communication de la Primature, Claude Joseph a débuté sa visite le vendredi 7 mai au niveau du Comité consulatif indépendant(CCI) chargé de rédiger la nouvelle constitution devant remplacer celle de 1987 puis au conseil électoral provisoire (CEP) pour ensuite se rendre à la direction générale de l’Office national d’identification (ONI).
Le premier ministre a.i a fait savoir que sa visite s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’État sur les deux grands projets que c’était fixé le président pour sa dernière année de mandat à savoir les élections générales et le référendum constitutionnel. Aux membres du comité de rédaction de la constitution il a promis tout le support du gouvernement pour l’aboutissement du processus. Le directeur de l’ONI l’a assuré pour sa part qu’un registre électoral plus de 4 millions d’électeurs a été transmis au CEP.
D’un autre côté, auprès des membres du CEP, il s’est enquéri de l’état d’avancement du processus et des mises en place pour l’organisation du référendum et des élections. Ils ont confié au premier ministre Joseph que les appels d’offres pour l’acquisition des matériels sensibles sont déjà passés et ils arriveront au pays fin mai. 29 des 40 millions que devaient disposé l’État Haïtien pour le processus sont déjà dépensés.
Au terme de sa visite, le docteur Claude Joseph a évoqué les préoccupations de la communauté internationale sur l’organisation du référendum toutefois, il a renchérit en soulignant qu’il s’agit là d’un acte de souveraineté du pays le fait de changer ou non sa constitution. Toujours selon lui, le gouvernement est sincère dans sa démarche tendant à discuter avec les protagonistes de la crise actuelle. Il encourage les acteurs politiques à s’assoir pour s’entendre sur le choix d’un premier ministre definitif car il ne lui reste que six jours à passer comme premier ministre par interim.