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Commémoration des 14 ans du tremblement de terre du 12 janvier 2010: Ariel Henry invite la population au recueillement et à la prière en hommage aux disparus.
En présence de plusieurs membres de son gouvernement, des membres du HCT, du corps diplomatique, des hauts gradés de l’armée et de la PNH, le premier ministre Ariel Henry a commémoré les 14 ans du séisme du 12 janvier 2010 qui laisse une trace indélébile après avoir causé la mort des milliers de compatriotes haïtiens. Le chef de la Primature lors d’une cérémonie de circonstance organisée ce vendredi sur le site du palais national a lancé un appel à la prière et au recueillement en hommage aux disparus.
“En ce jour tristement mémorable, j’invite au recueillement et à la prière en hommage à nos frères et sœurs disparus”, a déclaré le chef de la Primature dans son discours de circonstance.
Le premier ministre haïtien invite les acteurs à mettre de côté leurs intérêts afin qu’ils puissent se mettre ensemble pour reconstruire le pays. “Ces tristes souvenirs nous rappellent combien il est nécessaire de mettre de côté nos intérêts claniques et nos différends afin de poursuivre, main dans la main, la reconstruction du pays, à la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui nous ont quittés”, a-t-il dit.
Le chef du gouvernement a aussi souligné qu’après les 14 ans du passage du tremblement de terre, les plaies sont encore béantes dans le cœur de la population comme si c’était hier.
En 2010, le passage de ce tremblement de terre dévastateur sur le territoire national a porté le nombre de personnes tuées à environ 280 000, selon des chiffres communiqués par plusieurs entités. Des maisons ont été détruites, des édifices publics et privés se sont écroulés sous la forte pression de ce tremblement de terre.
14 ans après le palais national n’est pas reconstruit malgré l’aménagement de quelques bureaux. Les constructions anarchiques se poursuivent dans plusieurs zones du pays. Il n’y a pas une vraie préparation au cas où un séisme de ce même niveau parvient à secouer le pays. Des observateurs ont même estimé qu’il pourrait y avoir plus de victimes.
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