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Le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture devrait patienter avant de voir l’atterrissage des vols commerciaux.
La sécurité demeure une préoccupation de premier plan pour les compagnies aériennes opérant vers Haïti, notamment à Port-au-Prince. À la suite des rapports persistants de violence des gangs, notamment à proximité de l’aéroport international Toussaint Louverture à Port-au-Prince, American Airlines, JetBlue Airways et Spirit ont toutes pris la décision de retarder la reprise de leurs vols vers la capitale haïtienne, a rapporté dans un article le journal américain Miami Herald.
American Airlines, qui avait initialement prévu de reprendre ses vols le 16 mai, a annoncé que ses opérations ne reprendront que le 30 mai prochain. Cette décision intervient alors que la compagnie continue de surveiller de près la situation sécuritaire en Haïti, mettant ainsi la sécurité de ses passagers et de son personnel en tête de ses priorités.
De même, JetBlue Airways a reporté sa reprise des vols vers Haïti du 15 mai au mardi 4 juin, prenant en compte les défis persistants liés à la sécurité dans le pays. Cette décision vise à assurer la sûreté de ses opérations et à garantir une expérience de voyage sûre pour ses passagers. “La sûreté et la sécurité de nos clients et des membres de notre équipage sont notre priorité absolue. En raison des récents troubles civils en Haïti, nous avons annulé nos opérations jusqu’au mardi 4 juin”, a déclaré le porte-parole de JetBlue, Derek Dombrowski.
Selon Miami Herald, Spirit Airlines maintient également la suspension de ses vols vers Port-au-Prince jusqu’à nouvel ordre, soulignant les préoccupations continues concernant la sécurité des voyageurs et du personnel. La compagnie surveille de près la situation et prendra des décisions en conséquence pour garantir la sécurité de ses opérations.
Ces retards dans la reprise des vols vers Haïti sont en grande partie attribuables aux défis sécuritaires persistants dans le pays, avec une augmentation de activités des gangs et des rapports de violence près de l’aéroport international.
La décision de retarder les vols ultérieurement au 23 mai est également liée au déploiement prévu des premiers soldats de la force multinationale en Haïti. Cette présence militaire renforcée vise à aider à stabiliser la situation sécuritaire dans le pays et à restaurer la confiance dans les voyages aériens vers Haïti.
La sécurité reste la priorité absolue des compagnies aériennes opérant vers Haïti, et ces retards dans la reprise des vols reflètent leur engagement à garantir des voyages sûrs et sécurisés pour leurs passagers.