Consternée face à la situation de violence en Haïti, l’Union Européenne appelle l’État haïtien à intensifier la lutte contre les gangs criminels
Dans une déclaration commune en date du 1er août 2022, la Délégation de l’Union européenne et les ambassades d’Allemagne, d’Espagne et de France en Haïti se disent profondément consternées face à la dégradation constante de la situation des droits humains dans les quartiers de la zone métropolitaine sous l’emprise des gangs armés.
La Délégation de l’UE se dit vivement préoccupée par les rapports faisant état d’actes de violence sexuelle. Parmi les victimes, il y aurait des petites filles et petits garçons adolescents qui sont soumis aux viols collectifs, déplore la délégation.
Face à cette situation, la délégation de l’UE exhorte à l’arrêt immédiat de ces actes répugnants ainsi qu’aux affrontements armés et à toute action de violence. Ce qui permettra, selon elle, aux victimes, de recevoir les soins d’urgence et l’assistance humanitaire essentielle.
La Délégation exhorte également les autorités haïtiennes à redoubler d’effort afin d’aboutir à une cessation immédiate de ces violations de droits humains. Celle-ci se fera en intensifiant la lutte contre les gangs criminels et la poursuite en justice de toutes les personnes coupables de ces actes, selon elle.
Les violences armées qui touchent Port-au-Prince depuis début juillet ont occasionné un bilan effroyable. Plus de 471 personnes sont mortes, blessées ou portées disparues à Cité Soleil entre le 8 et le 17 juillet, selon l’Organisation des Nations-Unies. Environ 3000 habitants de cette commune ont dû fuir leur domicile.
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