La corruption ne s’arrête pas avec la Covid-19. le ministre bolivien de la Santé a été arrêté pour surfacturation .
Surcoût dans l’achat de respirateurs pour le compte de l’Etat bolivien dans le cadre de sa lutte contre la pandémie de Coronavirus (Covid-19). Le premier suspect, le ministre de la santé de ce pays, Marcelo Navajas, qui a approuvé cet achat.
Selon les informations disponibles, l’État bolivien a déboursé 4,7 millions de dollars pour acheter 170 respirateurs à une entreprise espagnole, qui elle, les vend, 10 000 dollars pièce. Pour ce modèle basique, la Bolivie aurait payé 28 000 dollars le respirateur, un modèle d’urgence qui est loin d’être le respirateur de thérapie intensive dont le pays nécessite, selon RFI.
À cause de ce scandale, le ministre de la santé, Marcelo Navajas, a été destitué avant d’être arrêté mercredi ainsi que deux fonctionnaires de la BID, la Banque interaméricaine de développement, organisme de crédit qui a accordé un prêt à la Bolivie pour l’achat de ces respirateurs.
El contrato investigado por sobreprecio por los respiradores era de 4773600 US. Llegaron a pagar 2028780 del total a los españoles. He ordenado que no se pague un centavo más. Mi compromiso es recuperar el dinero de los bolivianos. Seguiremos investigando caiga quien caiga.
— Jeanine Añez Chavez (@JeanineAnez) May 20, 2020
Sur son compte Twitter, la présidente intérimaire de la Bolivie, Jeanind Añez Chavez a réagi peu après l’arrestation de son ministre de la santé. « Le contrat examiné pour la surfacturation des respirateurs était de 4 773 600 $ US. Ils sont venus à payer 2 028 780 $ au total aux espagnols. J’ai ordonné de ne pas payer un sous de plus. Mon engagement est de récupérer l’argent des Boliviens. Nous continuerons d’enquêter sur celui qui tombe. En tant que Présidente, j’ai chargé un audit de tous les achats effectués en santé dans toute ma gestion et depuis la création de l’AISEM. Je vais présenter ce détail aux familles boliviennes »,écrit-elle.
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