À la rencontre de TRicks Mafia
Juno7: Qui est Tricks mafia?
T.M: Je m’appelle Jerrylee P. Augustin mais mon nom d’artiste est Tricks Mafia. Je suis rappeur et musicien. J’ai grandi à Bel Air et à Carrefour Feuille. J’ai fait mes études au collège Gérard Gourgue, au CFC et au collège René Descartes. Je vis à New York depuis 2013 et je suis agent immobilier.
Juno7: Ton parcours dans le rap
TRicks Mafia: J’avais 15 ans quand j’ai commencé à rapper. A l’époque j’étais entouré de rappeurs. On rappait partout, à l’école, au quartier et parfois même dans les rues. Mais à 16 ans, avec deux autres amis, Kosky et T-Kepi, j’ai mis sur pied mon premier groupe qui s’appelait « B-Ruff ». On jouait partout, tout allait très bien. C’était le début d’un très long parcours.
Des années plus tard, avec Masta Precha de Rockfam lame a, j’ai sorti la chanson intitulée « chen mechan » qui a connu un très grand succès. Même quand j’ai laissé le pays, je n’avais pas laissé tombé le rap. En effet j’ai sorti mon mixtape » Men pwoblem nan » composé de 21 titres. Depuis aout 2019, on a sorti quatre vidéos sur le mixtape.
Juno7 : Des obstacles sur ton parcours ?
TRicks Mafia : Oui, j’en ai rencontré pas mal. Mais ils étaient surtout liés à mon clan d’appartenance, le DBA. J’ai été victime de pas mal de boycottage, surtout à la sortie de la chanson » Chen mechan », qui a, malgré tout, fait son chemin.
Juno7 : Des projets à venir?
T.M: J’envisage de monter un studio d’enregistrement professionnel en Haïti. Il sera aussi accompagné d’une école de musique pour aider les jeunes, ainsi que tous ceux qui le desirent, à aiguiser leur talent.
Juno7: Des modèles dans la musique locale et internationale?
TRicks Mafia: Les artistes haïtiens qui m’inspirent sont Top Adlerman, Master J et Steve Brunache. Sur le plan international, je penche pour des artistes américains comme Cassidy, Arsenal, Papoose, KOC , Wu-tang clan.
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