Maître André Michel fustige le comportement laxiste des structures mises en place pour gérer la crise du Covid-19.
À un moment où la pandémie du Coronavirus progresse en Haïti, le mode de gestion fait de la crise sanitaire par la cellule Scientifique et la commission Multisectorielle commence à susciter la curiosité de plus d’un. Une gestion de crise qui se voudrait nonchalante favorisant la multiplication des dérives au plus haut niveau de l’Etat de l’avis de beaucoup d’observateurs.
Ce samedi 25 avril, participant à l’émission « Ranmase » sur Caraïbes FM, le porte-parole du secteur démicratique et populaire, André Michel s’est montré sans pitié pour les deux structures susmentionnées. Il a dénoncé le manque d’autorité morale de la Cellule Scientifique et de la Commission multisectorielle dans la gestion de la crise du CORONAVIRUS.
Selon le Porte-parole du Secteur Démocratique, la Cellule Scientifique et la commission Multisectorielle co-présidée par le Docteur Jean William PAPE doivent recommander très clairement et très impérativement l’arrêt du Processus de confection et de distribution des Cartes Électorales Dermalog. Cette activité selon lui est un vecteur de propagation rapide du virus.
Ce n’est pas tout, André Michel semble être contrarié également devant l’indifférence de la Cellule Scientifique et de la Commission Multisectorielle devant beaucoup d’autres décisions de l’équipe au pouvoir qui selon lui, veut faire une exploitation politique de la pandémie du Covid-19.
« Quelle est la position de la Cellule scientifique et de la Commission multisectorielle sur la réouverture des Factories alors que le Virus en pleine propagation est très loin d’atteindre son pic ? Quelle est la position de la Cellule Scientifique et de la Commission multisectorielle sur la décision du CSPN d’accorder un délai de 72 heures aux habitants de village de Dieu pour quitter leurs domiciles en ces temps de CORONAVIRUS »,s’interroge le leader politique.
« Si la Cellule scientifique et la Commission Multisectorielle ne peuvent pas stopper les dérives et garantir une gestion efficace, non-partisane et rationnelle des ressources de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, c’est que ces structures n’ont pas vraiment besoin d’exister »,conclut-il.
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