L’Iran, la Corée du Nord, Cuba, le Venezuela ou encore le Zimbabwe sont autant de pays visés par des sanctions économiques pour lesquelles l’ONU plaide pour un assouplissement.
Pour plusieurs raisons la communauté internationale a décidé d’imposer des sanctions à ces pays par le passé. Mais en pleine pandémie de Covid-19, l’impact, déjà très lourd, ne permettraient pas à ces pays de faire face à la maladie en ayant la possibilité d’acheter des médicaments sur le marché international. L’ONU demande aux États d’alléger les sanctions pour permettre aux pays concernés de lutter contre le virus.
Parmi les États les plus touchés par le Covid-19, il y a l’Iran. Le virus y a déjà fait plus de 1 800 morts. Les mécanismes de sanctions épargnent, en principe, le secteur médical. Sauf que dans les faits, Téhéran ne peut pas acheter des respirateurs et des masques de protection. Le Venezuela, de son côté, a demandé au gouvernement américain de lever les sanctions qui pèse sur le pays pour lutter efficacement contre le Coronavirus.
« Les systèmes de dérogation sont inefficaces, sont très lents aussi. L’Iran, pour parler d’un pays qui est en crise actuellement manque cruellement de tout pour faire face au Covid-19. Les médecins et les soignants iraniens protègent non seulement les Iraniens mais aussi les pays limitrophes, et nous tous aussi », explique Ruth Marshall, du haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Les Etats-Unis, par la voix de Donald Trump, ont pourtant affirmé être prêts à aider Téhéran contre le Covid-19. Main tendue sèchement refusée par l’ayatollah Khamenei. L’Iran a quand même reçu une aide de pays comme l’Allemagne, la Chine et la France.
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