Pour défendre son allié, le Vénézuela, la Russie de Vladimir Poutine, a fait ressortir ses griffes ce samedi lors d’une session extraordinaire sur la crise vénézuélienne.
Appuyée par la Chine, l’Afrique du Sud, et la Guinée Équatoriale, elle a déjoué un plan des États-Unis visant à faire voter une déclaration par le conseil de sécurité confirmant leur soutien sans ambages à l’Assemblée Nationale comme seul instance légitime du Vénézuela. Une Assemblée Nationale dirigée par l’autoproclamé président par intérim de la république Bolivarienne, Juan Guaido.
Par devant les 15 membres du conseil de sécurité des Nations-Unies, Mike Pompeo , le Secretaire d’Etat Américain qui a sollicité la rencontre, a clairement demandé aux autres pays d’apporter leur plein soutien au chef de l’opposition Juan Guaido. Pour lui, la situation au Vénézuela représente une menace pour la paix dans la région.
Prenant la parole à son tour, le diplomate Russe, Vassily Nebenza, a dénoncé les agissements du gouvernement américain au pays de Chavez, lui reprochant de soutenir une tentative de coup d’État là bas.
« Si quelque chose représente une menace pour la paix, il s’agit de l’action sans scrupule et agressive des États-Unis et leurs alliés visant à renverser le président du Vénézuela légitimement élu », a-t’il lancé.