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Jamaïque : le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Premier ministre Andrew Holness ont discuté de la crise haïtienne.
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a atterri le dimanche 14 mai en Jamaïque pour une visite de deux jours. Avec le Premier ministre jamaïcain, il a abordé plusieurs sujets notamment le rôle de la Jamaïque dans la recherche des solutions à la crise haïtienne.
Une rencontre a lieu ce lundi 15 mai entre le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque, à Jamaïque, sur la crise climatique qui touche les Caraïbes et la situation en Haïti, entre autres.
Concernant la crise haïtienne, les deux responsables ont discuté du rôle de leadership que peut jouer la Jamaïque dans le cadre d’une médiation dans la recherche d’une solution à la crise en Haïti et sur la manière d’impliquer la communauté internationale.
« Une partie très importante de nos discussions a porté sur la détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire en Haïti, au sujet de laquelle la Jamaïque demeure préoccupée. Cela nécessite une attention régionale et internationale urgente pour permettre à Haïti de revenir à la normale », a fait savoir le Premier ministre Holness sur son compte Twitter.
Le chef du gouvernement jamaïcain dit avoir parlé au Secrétaire général de l’ONU du rôle de leadership joué par la Jamaïque et la CARICOM pour réaffirmer leur engagement à travailler avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, pour agir de manière décisive dans le cadre de la construction d’une solution dirigée par les Haïtiens pour rétablir la paix et la stabilité.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) ne parvient pas, et ce depuis des mois, à mobiliser ses membres afin de décider quelle direction prendre dans la recherche de solutions à la crise haïtienne. La demande du gouvernement haïtien concernant l’envoi d’une force multinationale spécialisée reste sans réponse depuis octobre 2022.
Les rares pays sollicités pour prendre le leadership de cette force d’intervention ne sont nullement enchantés à l’idée d’envoyer des troupes en Haïti. C’est le cas du Canada qui préfère débloquer des fonds pour aider à renforcer la police haïtienne.