À travers ses chansons engagées, Dardeley Gildwige prône la conscientisation générale et l’unité

Le jeune artiste Dardeley Gildwige prône la conscientisation générale et l’unité à travers ses chansons engagées.

Agé de 15 ans, le jeune artiste Dardeley Gildwige qui est en NSI à l’École Sainte Trinité ne cesse de s’impliquer à fond dans ses chansons pour conscientiser la population tout en prônant le changement tant espéré par un peuple assoiffé de meilleures conditions. Si certains choisissent le chemin de la facilité pour faire de la musique en attirant les jeunes vers la débauche, lui à son âge décide de s’exprimer pour la bonne cause et s’engage à faire passer des messages positifs à travers ses morceaux. Dans une interview accordée à Juno7, le chanteur a parlé du dernier single en collaboration avec Felando, de son talent, de sa mission dans l’industrie musicale et de ses projets en perspectives.

« Fè yon pa », un morceau pour alerter la population

Après le morceau intitulé « Sa n ap fè » en feat avec BIC posant la problématique des enfants de rues, Dardeley Gildwige revient cette fois-ci avec une autre chanson à caractère social « Fè Yon Pa ». Ce projet est de Felando, un jeune adolescent. Dardeley à travers cette interview explique comment cette collaboration a été possible. « C’est M. Abed, le tuteur de Felando, qui avait contacté mon staff pour nous proposer une collaboration. Ensuite, nous nous sommes arrangés pour une rencontre dans un des hôtels de la capitale. J’étais stupéfié de la joie que ça a procuré à Felando », a-t-il expliqué.

Cette chanson est disponible depuis un mois sur la page YouTube de SOS Mizik et accumule déjà plus de 15 000 views. « Peu de temps avant notre collaboration, Felando faisait partie des enfants des rues. À travers ma musique, je n’ai jamais cessé de plaider leur cause. Du coup, mon staff et moi avions jugé bon que je fasse cette collaboration avec lui pour non seulement continuer à tirer la sonnette d’alarme pour inviter plus de gens à lutter contre le fléau qu’est la délinquance juvénile, mais aussi, pour permettre à Felando de s’adresser aux gens, lui-même, en exposant ses talents de chanteur », a-t-il souligné.

Pour le jeune chanteur, « ce nouveau morceau est un avertissement au peuple pour lui dire que nous devons tous apporter notre pierre pour construire l’édifice de notre prospérité. Je souhaiterais qu’il le prenne à cœur », a-t-il déclaré.

Dardeley Gildwige, un artiste né pour tirer la sonnette d’alarme

Dès le début de sa carrière, le jeune Dardeley n’a jamais manqué de faire passer le message à travers ses chansons. Il a qualifié ses projets musicaux de sermons « Je dirais que ce sont des sermons pour inviter le grand peuple que nous sommes à se regarder dans le miroir de l’histoire pour voir dans quelle direction sommes-nous en train de plonger ».

Avec ses textes profonds, son style, sa voix, les gens peuvent se demander d’où vient son processus créatif qui lui permet d’inspirer. Une courte sortie ou un simple regard dans son entourage lui suffit pour commencer à écrire une chanson, nous a-t-il dit, tout en soulignant qu’il a un amour particulier pour la musique et quelque part, vivre en Haïti n’a de cesse inspirer l’artiste qu’il est. « Ensuite, j’en parle avec le maestro T-Polché Beltouche, un excellent compositeur avec qui je travaille souvent. Ensemble, on fait le reste », a-t-il ajouté.

Dardeley Gildwige ne veut pas simplement que le public l’aime juste pour son âge mais le jeune adolescent de 15 ans souhaite qu’on retienne quelque chose de ses chansons parce que l’objectif est de conscientiser et de prôner l’unité pour changer le pays. « Ma musique est porteuse de messages positifs. Je voudrais que les gens comprennent qu’elle est, la plupart du temps, une invitation à la conscientisation générale et à l’unité. »

Dardeley promet du lourd à ses fans

Dardeley Gildwige fait son petit bonhomme de chemin dans une industrie musicale haïtienne très difficile. Malgré les difficultés, il compte aller vers l’avant parce que sa mission est d’exposer les innombrables défis auxquels nous aurons à faire face si nous n’anticipons pas en luttant contre certains fléaux comme la corruption, l’insécurité et la délinquance juvénile.

Pour continuer sur cette lancée, l’artiste a déclaré qu’il voudrait sortir son premier album solo et que son staff travaille sans relâche là-dessus. « Bien que je ne puisse encore communiquer la date de sortie de mon album, je promets du lourd aux fans, notamment de grandes collaborations. »

En parlant de collaboration, il a déjà eu l’occasion de chanter avec BIC sur le morceau Sa N ap fè. Le concerné n’a pas caché son envie de collaborer avec d’autres artistes du milieu. « Après BIC, je voudrais collaborer avec plein d’autres artistes de renoms, tels que Bélo, Jean Jean Roosevelt, Rénette Désir, Tifane, pour ne citer que ceux-là. »

Quelques fois pour se détendre, Dardeley Gildwige écoute en boucle : “Yo ale » (Mikaben ft Kdilak), “Où est ce que tu vas » de Tiken jah Fakolly, “Vann dlo » de Belo, “Kokorat » de BIC, “Ayiti se” de Mikaben.

Si Dardeley continue de grandir c’est parce qu’il prend le soin de mettre en pratique tout ce qu’il avait appris dès le commencement jusqu’à aujourd’hui. « J’ai appris plein de choses. Je pourrais dire par exemple qu’il est nécessaire de regarder les prestations des artistes de certaines tendances pour apprendre à mieux me comporter sur scène, je dois faire très attention aux choses que je consomme pour ne pas dégrader ma voix. Par dessus tout, j’ai compris qu’avec la musique, on peut changer le monde. »

Il a envoyé quelques mots à ses fans en les invitant à rester positifs, malgré tout, de continuer à travailler pour avancer vers leurs rêves. « Je les invite à s’abonner à ma chaîne YouTube “S.O.S Mizik », à me suivre sur Instagram et Facebook : “Dardeley Gildwige”. Je veux leur dire aussi que je les aime » a-t-il conclu.

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