Des dirigeants du monde dont le premier ministre haïtien Ariel Henry condamnent l’envahissement par des bolsonaristes des principaux lieux de pouvoir du Brésil.
Des partisans de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche 8 janvier 2023 le Palais présidentiel, le Congrès et la Cour Suprême afin de contester l’élection de Lula investi dans ses fonctions le 1er janvier dernier. Suite à ces attaques, plusieurs dirigeants du monde entier dont les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ainsi que le premier ministre haïtien Ariel Henry, ont condamné ces assauts. Luiz Inácio Lula da Silva dénonce l’œuvre des Putschistes.
En effet, le nouveau président brésilien lors de l’assaut était à Araraquara, ville de l’État de Sao Paulo frappée par des pluies. Sur Twitter, il a dénoncé ces attaques en accusant les putschistes. « Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia sont en train d’être identifiés et seront punis. Demain nous reprenons le travail au palais de Planalto. Démocratie toujours », a-t-il écrit.
Le premier ministre haïtien Ariel Henry n’a pas mis du temps pour dénoncer ces attaques tout en renouvelant le soutien de son gouvernement à Lula. « Le gouvernement haïtien condamne les attaques perpétrées contre les institutions démocratiques du #Brésil et renouvelle son soutien au président @LulaOficial récemment élu par le peuple brésilien. »
Le gouvernement haïtien condamne les attaques perpétrées contre les institutions démocratiques du #Brésil et renouvelle son soutien au président @LulaOficial récemment élu par le peuple brésilien.
— Dr Ariel Henry (@DrArielHenry) January 9, 2023
Même cas de figure pour le président français Emmanuel Macron déclarant que le nouveau président brésilien peut compter sur le soutien de son pays. « La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Le Président @LulaOficial peut compter sur le soutien indéfectible de la France », a-t-il déclaré sur Twitter.
La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Le Président @LulaOficial peut compter sur le soutien indéfectible de la France.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 8, 2023
L’administration Biden a aussi condamné les attaques perpétrées contre les édifices publics du Brésil. Le président américain promet de continuer à travailler avec l’actuel président brésilien. « Je condamne l’atteinte à la démocratie et au transfert pacifique du pouvoir au Brésil. Les institutions démocratiques du Brésil ont tout notre soutien et la volonté du peuple brésilien ne doit pas être sapée. J’ai hâte de continuer à travailler avec @LulaOficial. »
I condemn the assault on democracy and on the peaceful transfer of power in Brazil. Brazil’s democratic institutions have our full support and the will of the Brazilian people must not be undermined. I look forward to continuing to work with @LulaOficial.
— President Biden (@POTUS) January 8, 2023
Le président venezuelien Nicolas Maduro a exprimé son soutien à Lula sur son compte Twitter. « Nous rejetons catégoriquement la violence générée par les groupes néo-fascistes de Bolsonaro qui ont attaqué les institutions démocratiques du Brésil. Notre soutien à @LulaOficial et au peuple brésilien qui se mobilisera sûrement pour la défense de la Paix et de son président », a-t-il lâché.
Rechazamos de manera categórica la violencia generada por los grupos neofascistas de Bolsonaro que han asaltado las instituciones democráticas del Brasil. Nuestro respaldo a @LulaOficial y al pueblo brasileño que seguramente se movilizará en defensa de la Paz y de su presidente. pic.twitter.com/6oaBXiumjx
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) January 8, 2023
Depuis deux mois, le clan Bolsonaro ne veut pas reconnaître la victoire de Lula aux élections. Dans un rapport d’audit, le parti libéral du président sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, avait demandé au Tribunal Supérieur Électoral l’annulation des voix provenant de plus de 280.000 urnes électroniques en déclarant “l’invalidation des voix provenant des urnes électroniques pour lesquelles des dysfonctionnements insurmontables ont été mis au jour, et d’en tirer les conséquences juridiques pour les résultats du second tour”. Face à cette demande, le Tribunal Électoral du Brésil avait infligé une amende de 4 millions d’euros au parti pour «litige de mauvaise foi» en novembre dernier.
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