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Des hommes armés, accompagnés d’agents de sécurité, attaquent violemment les étudiants en pleine revendication contre le Conseil de Gestion de facto.
La tension est montée d’un cran le lundi 14 octobre 2024 au Campus Henry Christophe de Limonade, où des étudiants ont été violemment réprimés dans le cadre de leur mouvement de protestation. Depuis près de deux mois, ces étudiants réclament la démission du Conseil de Gestion de facto, la reprise du processus électoral interrompu sans explication, et la réhabilitation urgente des infrastructures délabrées du campus.
Tôt dans la journée, des hommes armés, dont certains identifiés comme des agents de sécurité du campus et d’autres portant des masques, ont investi les lieux. Munis d’armes à feu, de bâtons, de tasers et de sprays, ce groupe s’est violemment attaqué aux manifestants. Ceux-ci, tentant de faire entendre leurs revendications sur la route principale et devant l’université, ont subi une répression brutale, ont déclaré quelques étudiants à Juno7.
Des étudiants ayant essayé de filmer la scène ont été menacés et pourchassés dans les broussailles entourant l’établissement. Des coups de feu ont été tirés, contraignant plusieurs d’entre eux à fuir dans la panique. L’usage de sprays toxiques a aggravé la situation, notamment pour une étudiante asthmatique.
Face à cette violence, les étudiants dénoncent fermement la présence de mercenaires qui cherchent à étouffer leur mobilisation légitime. Ils appellent les autorités compétentes à intervenir sans délai pour identifier les individus en civil et assurer la protection de leur droit à manifester. Ces jeunes exhortent également la population à soutenir leur combat pour un meilleur avenir éducatif, non seulement pour eux, mais aussi pour toutes les personnes venant de divers horizons afin de poursuivre leurs études sur ce campus.