En signe de solidarité aux mouvements de protestation populaire pour réclamer le départ de Jovenel Moïse du pouvoir, des étudiants regroupés au sein du REA (Regwoupman Etidyan Ayiti) ont entamé depuis dimanche une grève de la faim.
Au nombre d’une douzaine, ces étudiants issus de l’UEH et d’autres institutions privés de la capitale entendent protester jusqu’à la démission de Jovenel Moïse.
A travers cette initiative, les grévistes entendent également dénoncer l’impunité, la corruption et la misère qui règnent en Haïti, selon leurs dires.
Logés dans une salle de cours près du décanat de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE), les protestataires n’ont jusqu’à présent bénéficié d’aucune prise en charge médicale. L’un d’entre eux a déjà été victime d’un malaise, avons-nous appris.
Signalons que les représentants d’étudiants au Conseil de l’UEH ont eux aussi pris position par rapport à la crise. Dans une note en date du 14 octobre, ils réclament la démission inconditionnelle de Jovenel Moise ainsi que le renvoi du Parlement haïtien.
Ils recommandent, en outre, la mise en place d’une transition de 3 ans, qui aura pour responsabilités d’aborder les problèmes d’insécurité, la tenue du procès PetroCaribe, la réforme constitutionnelle et l’organisation des élections, entre autres.